samedi 27 juillet 2019

Le faiseur de rêves tome 2 : la muse des cauchemars de Laini Taylor

Le faiseur de rêves tome 2 : la muse des cauchemars, de Laini Taylor
Le rêve comme seul rempart contre la violence du monde
Il est un monde où hommes et femmes naissent avec un don précieux, dont seuls les plus puissants gagnent le droit de se servir en temps utile, mais toujours au nom de l'Empire. À respectivement seize et dix-sept ans, Nova et Kora rêvent du jour tant attendu où des envoyés à la peau bleue viendront enfin les enlever. Alors, seulement, elles pourront accomplir leur véritable destin.

Très loin de là, à travers l'espace et le temps, dans la mythique Cité oubliée – qu'après tant d'années, Lazlo Lestrange peut désormais contempler de ses yeux –, retentit une explosion qui fait basculer son monde et celui de Sarai. Leur avenir ne tient désormais plus qu'à un fil, celui que manipule par la seule force de son esprit une enfant cruelle et meurtrie. À la fois plus puissant et plus vulnérable que jamais, le jeune homme va devoir choisir : sauver celle qu'il aime ou bien tous les habitants de la ville interdite jusqu'au dernier.

Sans compter qu'un danger plus grave encore menace... Car l'oiseau blanc qui surveille la citadelle depuis toujours veille, et il est grand temps pour lui de passer enfin à l'action. Dieux, monstres, fantômes, mondes étranges et guerre totale, La Muse des cauchemars clôt avec maestria une série aussi poétique que haletante. Qu'on se le tienne pour dit : l'univers de Laini Taylor n'a pas fini de hanter nos rêves...
  • Auteur : Laini Taylor     |     Editeur : Lumen
  • Genre : Fantasy/Young adult     |    Langue : Français
  • Date de parution : 04/     |     Nombre de pages : 628
Second et dernier tome de cette onirique duologie, j’ai retrouvé avec plaisir la plume de Laini Taylor, bien que j’ai eu du mal à me replonger dans l’histoire et que je livre soit resté un moment en stand-by.

Nous retrouvons donc Lazlo, Sarai et tous les autres, juste après la fin du premier tome.
Pour rappel, nous sommes dans un univers où des dieux à la peau bleue ont existés, enlevant des humains pour engendrer des enfants ayant eux aussi des dons magiques. Mais, suite au Carnage, il ne reste plus que 5 jeunes dans la Citadelle, au-dessus de la ville nommée Désolation. C’est là que Lazlo, un orphelin humain, a rencontré Sarai, la Muse des cauchemars. Et entre eux s’est tissée une profonde histoire d’amour. Jusqu’à la presque chute de la citadelle, qui a eu des conséquences terribles.

Donc, Lazlo a découvert ses origines, loin de ce qu’il imaginait. Il est un forgeron, capable de manipuler le Mésarthium, ce métal si étrange qui compose la citadelle. Quant à Sarai, elle doit apprendre à vivre avec sa nouvelle condition, mais aussi avec les menaces de Minya.

C’est un tome très intéressant qui aborde beaucoup de questions laissées sans réponses dans le tome 1 : qui était ces « dieux », que s’est-il réellement passé lors du Carnage, Que sont devenus les enfants des dieux qui n’étaient pas dans la citadelle lors de la tuerie ?

J’ai beaucoup aimé apprendre tous les secrets de cet univers, comment et pourquoi ils sont tous en arrivés là. Ces révélations passent par des chapitres suivant deux nouvelles personnes, les sœurs Kora et Nova. Pendant longtemps on ne sait pas trop à quel moment dans le temps leurs chapitres se déroulent, puis on finit par comprendre et tout prend sens. Ces chapitres apportent un éclairage nouveau sur l’histoire.

Les personnages évoluent et mûrissent et, à mon grand soulagement, on n’a pas trop de longs passages inutiles entre Lazlo et Sarai. J’avais effectivement peur que, puisqu’ils sont ensemble, la romance prenne le pas sur l’univers particulier de cette histoire. Mais non, et c’est une excellente chose.
Au contraire, certains chapitres ne les suivent pas du tout, au profit d’anciens ou de nouveaux personnages.

En conclusion, c’est un excellent final pour une duologie belle est onirique, qui fait rêver tout en étant riche en thématiques et en rebondissements. Je vous la conseille sans hésiter !

Karine N.

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