mardi 12 juin 2018

Le faiseur de rêves tome 1 de Laini Taylor

Le faiseur de rêves tome 1, de Laini Taylor
C'est le rêve qui choisit le rêveur, et non l'inverse...
Il est une ville, au centre du désert, où nul n'a le droit de se rendre sous peine de mort. De ses entrailles sortaient autrefois d'interminables caravanes chargées de trésors mais, depuis deux cents ans, la cité est coupée du reste du monde... Pire encore, un soir d'hiver, le nom de ce lieu de légende s'évanouit en un clin d'œil de la mémoire de tous – Lazlo Lestrange, orphelin de cinq ans à peine, ne fait pas exception à la règle. Frappé au cœur, le petit garçon restera irrémédiablement fasciné par cette énigme.


(résumé volontairement tronqué de sa seconde partie pour éviter tout spoil involontaire)
  • Auteur : Laini Taylor     |     Editeur : Lumen
  • Genre : Fantasy/Young adult     |    Langue : Français
  • Date de parution : 19/     |     Nombre de pages : 664
Pour une fois, je n’avais pas lu le résumé de ce livre, me fiant seulement à la couverture et au titre. Et si mon choix fut excellent (ce premier tome est super), j’avoue que je m’étais fait des idées erronées sur cette histoire. En effet, je pensais tomber sur une histoire ne tournant qu’autour des rêves, etc., mais en fait pas du tout, du moins pas comme je l’imaginais.

Nous rencontrons donc Lazlo, un orphelin élevé dans un monastère qui a toujours été rêveur et fasciné par Désolation, la Cité oubliée. Il finit par travailler à la bibliothèque de la ville de Zosma, ce qui lui permet d’étancher sa soif en matière de légendes, mais pas de trouver des réponses concrètes. Jusqu’au jour où des représentants du peuple de Désolation arrivent en ville, réclamant l’aide d’érudits pour un mystérieux problème qu’ils ne parviennent pas à résoudre. Ainsi commence l’aventure de Lazlo.

On a ici un univers dense, complexe, étrange et envoûtant, même si par moments il manque à mon goût quelques explications pour comprendre pleinement.
Une chose qu’il faut parvenir à comprendre, c’est la chronologie de l’Histoire de ce monde. 200 ans avant ce récit, la citadelle des Dieux est apparue au-dessus de la Cité Oubliée, la plongeant dans l’obscurité.
Puis, 15 ans avant ce récit, les Tizerkane, peuple de la Cité Oubliée, massacrent tous les dieux et leurs enfants : c’est le Carnage. C’est à ce moment que le vrai nom de la Cité disparait de toutes les mémoires pour être remplacé par le nom de Désolation.

Nous suivons deux existences en parallèle. D’un côté on a bien entendu Lazlo qui vit enfin pleinement son rêve de découvrir la Cité oubliée.
Mais de l’autre on a Sarai, étrange jeune fille rescapée du Carnage avec 4 autres enfants de dieux et qui vit cachée dans la citadelle en compagnie de fantômes et de ses camarades, Fauve, Rubis, Mésange et Minya. Tous les 5 ont des pouvoirs particuliers, et des surnoms correspondants : Feu de joie, Voleur de nuages, Fée des orchidées, Muse des cauchemars. Seule celle qui peut contrôler les fantômes n’a pas de surnom.

La fin est quand a elle bouleversante, amenant des retournements de situations totalement imprévus. J'ai été stupéfaite mais mon petit cœur s'est aussi brisé face aux évènements qu'il se passe à la fin, et j'ai maintenant bien hâte de lire le second et dernier tome.

Malgré son nombre conséquent de pages, ce livre se lit d'une traite tant on est embarqués dans l'histoire.
Par contre, un conseil : ne commencez  surtout pas votre lecture par les dernières pages !! J'ai fort heureusement réussi à refréner cette mauvaise habitude pour une fois, et c'est tant mieux. En effet, la dernière page spolie beaucoup de choses !

Karine N.

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