The Generations tome 3 : Alone de Scott Sigler

The Generations tome 3 : Alone, de Scott Sigler
partenariat Lumen

« Aujourd’hui, nous ne sommes ni des Albonden, ni des hommes. Nous sommes le peuple d’Omeyocan et nous nous battrons ensemble jusqu’au bout. »

Depuis près d’un an, Em et les siens œuvrent main dans la main avec leurs anciens ennemis, les Albonden, pour faire d’Omeyocan un monde meilleur, le leur. Mais la tâche est loin d’être de tout repos et les menaces qui planent sur eux s’accumulent. À commencer par ces trois immenses appareils qui se rapprochent dangereusement de leurs terres et semblent nourrir des intentions bien peu pacifiques à leur encontre…
 Sur le pied de guerre, Em et ses camarades scrutent le ciel, prêts à défendre leur territoire, mais le danger pourrait tout aussi bien venir des profondeurs… Réfugiés dans d’anciens tunnels, certains rebelles passent à l’attaque, bien décidés à mettre fin à l’alliance passée entre leurs compatriotes et les hommes.
 Alors que les siens sont cernés de toutes parts et que les périls se multiplient, la jeune chef s’interroge. Pourquoi tant de peuples différents font-ils route vers Omeyocan ? La réponse à cette question pourrait bien leur être vitale, d’autant qu’une étrange épidémie de violence se répand et commence à créer des tensions au sein même de la population.
 Et si Aramovski, l’ancien rival d’Em, avait raison ? Et si le Dieu du Sang existait vraiment… Oubliez toutes vos certitudes ! Scott Sigler conclut sa trilogie sans nous laisser aucun répit et nous emmène, entre ciel et terre, à la recherche de la dernière pièce manquante du puzzle.

• Auteur : Scott Sigler     |     Editeur : Lumen
• Genre : Jeunesse/Science-Fiction     |    Langue : Français
• Date de parution : 08/06/2017     |     Nombre de pages : 603

Et voilà, Alone marque la fin de cette trilogie originale et haletante signée par Scott Sigler qu’est The Generations.

J'ai eu un peu de mal à retrouver mes marques, principalement parce que nous ne reprenons pas directement après la fin du tome 2, mais un an après celle-ci.

La paix entre les humains et les Sauterels se maintient, mais des rebelles saccagent le matériel les champs durement entretenus par Em et le siens. Ils doivent donc lutter contre ces nouveaux ennemis, sans oublier les trois vaisseaux inconnus qui se rapprochent de la planète. De plus, tous les habitants d'Omeyocan semblent atteints d'une violence inexplicable. Autant dire que le peuple d’Em est loin de pouvoir vivre en paix pour le moment.

Ce tome est un cran plus sombre et brutal. On a des affrontements, des envahisseurs, des troubles et des morts. La quête de réponses et d'identité passe au second plan derrière un désir de survie face à de nouveaux ennemis. Le clan d'Em doit se défendre, voire attaquer le premier, pour survivre et vaincre.

On a aussi toutes les réponses que l'on attendait à nos questions. En effet, on a droit à des tas de révélations, de réponses, si bien que toutes les zones d'ombres sont levées.

L'histoire devient particulièrement intéressante et complexe lorsqu’Em découvre un être qui est probablement la cause de tout. Le récit se charge alors de notions de pure science-fiction : messages à travers l'espace, mutation et évolution d'espèces extraterrestres, etc. Malgré le côté compliqué de tout cela, j'ai été vraiment passionnée.

Une autre chose intéressante, ce sont les personnages. Dans ce tome, chacun d'entre eux doit se poser les bonnes questions, doit revoir sa façon de penser ou d'agir. C'est le moment des choix importants et certaines personnalités se révèlent ou se modifient, que ce soit pour Em, Bishop ou encore d'autres autour d'eux.

Concernant la fin... je suis perplexe. Elle conclut bien l'histoire, pas de doute. Mais certains choix me rendent un peu triste, je dois bien l'avouer. Après, ce n'est que mon impression personnelle bien sûr. La fin reste très satisfaisante et dans la lignée de la trilogie.

En conclusion, je conseille cette série à tous les amateurs d’histoire complexe et recherchée, aux fans de science-fiction bien ficelée, quoiqu’axée jeunesse ici, et globalement à tous les fans de bonnes histoires qui nous tiennent en haleine.

Karine N.