vendredi 7 juillet 2017

Le silence des sirènes de Sarah Ockler

Le silence des sirènes, de Sarah Ockler
partenariat Nathan
Elyse, promise à une belle carrière de chanteuse, doit partir en tournée avec sa soeur jumelle. Mais elle perd sa voix suite à un accident en mer. Du jour au lendemain, sa joie de vivre et ses rêves s'envolent...
Elle se réfugie chez sa tante, à Atargatis Cove, une petite ville portuaire. Là-bas, elle s'isole, passant ses journées à écrire des poèmes sur le flanc d'un bateau échoué. Mais le navire n'est pas aussi abandonné qu'elle le croit : elle est bientôt surprise par Christian, le fils du propriétaire. Ce dernier ne semble pas indifférent à son charme, mais il a tout du bad-boy à fuir...
  • Auteur : Sarah Ockler     |     Editeur : Nathan
  • Genre : Jeunesse     |    Langue : Français
  • Date de parution : 06/     |     Nombre de pages : 457
Je n’avais pas d’attentes particulières concernant ce roman, étant donné que c’est surtout la couverture avec un dessin de sirène qui m’a intriguée.

Nous rencontrons Elyse, jeune femme qui était promise à une belle carrière de chanteuse avec sa sœur jumelle. Mais, à la suite d’un accident en mer, elle voit son monde s’écrouler : Elyse a perdu sa voix et ne pourra plus jamais parler.
Elle qui a tout perdu se réfugie chez sa tante dans une ville portuaire de l’Oregon, fuyant son île natale et toute sa famille, s’isolant et passant ses journées à écrire des poèmes, notamment sur les parois d’un bateau abandonné. Ce qu’elle ignorait, c’est que le bateau en question appartient à Christian, le fils du voisin de sa tante.
A la suite d’un pari visant à sauver ou à vendre les maisons de Christian et de la tante d’Elyse, la demoiselle s’allie à Christian pour tenter de gagner la régate des pirates, évènement réputé de la ville portuaire.

J’ai trouvé cette histoire plutôt intéressante. Le fait que l’héroïne soit muette apporte une touche d’originalité tout en nous montrant les difficultés qu’ont les personnes atteintes de ce handicap, que ce soit de naissance ou, comme Elyse, suite à un accident.
On ressent beaucoup la douleur d’Elyse, elle ne parvient pas à accepter ce qui lui est arrivé, qu’elle ne retrouvera jamais sa voix. Elle persiste à croire qu’elle a encore une chance de reparler un jour, elle est totalement dans le déni. Egalement, elle refuse de revoir sa sœur, à cause d’un mélange de jalousie et de rancœur.

L’entourage d’Elyse est attachant. Sa cousine Kirby est vraiment là pour elle, malgré la colère interne d’Elyse. Il en est de même pour sa tante Gini, ainsi que de Vanessa, une demoiselle qu’Elyse rencontre en ville.
Christian n’est pas qu’un beau gosse qui a du succès auprès des filles. Il a lui aussi ses problèmes et ses souffrances, et il n’y a qu’Elyse qui parvient à les percevoir. Elle tente de l’aider, mais sans pouvoir parler, c’est compliqué pour elle. D’où son soutien pour la régate des pirates.
Celui qui m’a le plus attendrie, c’est Sébastian, le jeune frère de Christian. Passionné par les sirènes, il apporte une grande joie de vivre dans le roman. Je pense que sans sa présence, le récit aurait plus lourd.

Outre le handicap d’Elyse, nous avons d’autres thématiques dans ce roman, comme les problèmes de famille, les « troubles » d’une ville que le maire veut modifier pour l’axer sur le tourisme de masse, alors qu’il s’agit pour le moment d’une calme petite ville portuaire.

Une chose que j’ai apprécié aussi, c’est que malgré le schéma plutôt classique (l’héroïne en souffrance, le garçon plus tourmenté qu’il n’y parait, la petite romance, etc.), on a tout de même quelques petits rebondissements inattendus et des intrigues annexes.
De même, la fin n’est pas si prévisible que ça. En tout cas, vu le genre de roman, je m’attendais à des dénouements nettement plus classiques, prévisibles et clichés. Mais ce n’est pas vraiment le cas ici, et c’est une bonne surprise.

En conclusion, c’est une belle histoire qui nous emporte sur les plages et en mer, auprès d’une sirène qui a perdu sa voix et qui doit réapprendre à vivre malgré ça. C’est une lecture que je trouve adaptée pour l’été.

Karine N.

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