Anges déchus tome 1 : convoitise de J.R. Ward

Anges déchus tome 1 : convoitise, de J.R. Ward
Challenge mystère Frogzine 2016 - thème mars

7 péchés capitaux, 7 âmes.

Jim Heron est capable du pire comme du meilleur. Ce qui lui vaut d’être choisi par les forces du bien et du mal pour décider du destin des Hommes. Sept âmes dans la balance, sept âmes à sauver ou à damner.

Sa première mission : Vin DiPietro, un entrepreneur obnubilé par l’appât du gain qui n’a jamais aimé… jusqu’au jour où il rencontre Marie-Terese. Mais, entre eux se dresse un démon, bien décidé à voler l’âme de Vin…

• Auteur : J.R. Ward     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit-lit     |    Langue : Français
• Date de parution : 24/08/2012     |     Nombre de pages : 545

Alors que j'ai accumulé tous les tomes de cette série dans ma PAL, ce n'est qu'à l'occasion du challenge Frogzine de 2016 que j'en commence enfin la lecture.

Cette série, se déroulant dans l’univers de la Confrérie de la dague noire, nous fais suivre simultanément plusieurs personnages. En effet, dans cette intrigue d’anges, de démons et de fin du monde, nous ne suivons pas que Jim, mais aussi ses « missions », et de temps à autre l’ennemi lui-même. C’est très appréciable, d’autant que l’histoire a besoin de tous ces personnages.

J'ai apprécié les discrets liens avec La confrérie de la dague noire, par exemple la mention du club Zéro Sum et son propriétaire, le Révérend, ou encore Trez Latimer, mais également d'autres rappels. Grâce à ça, on sent vraiment que cette série prend place dans le même univers, et que les guerriers ne sont pas très loin.

Jim Heron, homme de 40 ans taciturne, vivant seul et travaillant sur des chantiers, a été choisi par les forces du bien et du mal pour décider du sort des Hommes dans le match final qui décidera du sort du monde. 7 âmes sont dans la balance, 7 âmes à sauver ou à damner. Ancien soldat en Afghanistan, il est maintenant charpentier, pourvu de multiples talents et capable du meilleur comme du pire dans ses actions. Il est le juste équilibre entre le bien et le mal.

La première mission de Jim va concerner Vin DiPietro est un très riche entrepreneur qui ne consacre sa vie qu'à gagner encore plus d'argent, et qui n'a jamais aimé. Il cache un secret derrière tout cet argent, à savoir un don de clairvoyance : il sait si certaines personnes vont mourir lorsqu'il les croise. En couple avec la sculpturale Divine, il envisage de la demander en mariage. Du moins… Jusqu’à sa rencontre avec Marie-Terese, rencontre qui va tout changer pour lui.

Marie-Terese est une jeune femme en galère dans la vie. Elle se retrouve à faire un métier en total désaccord avec ses goûts : elle est contrainte de travailler comme hôtesse dans un club "érotique", le Masque de fer. Elle vit cachée avec son fils, et avec de lourdes dettes à rembourser, depuis qu'elle a divorcé et a dû payer un détective pour retrouver son petit garçon que son ex avait kidnappé.

Ce tome installe l'intrigue, le fil conducteur. Jim prend connaissance de sa mission, il rencontre son "équipe", les déchus Adrian et Eddie, et commence son premier sauvetage.

On a le droit à pas mal de petites informations, on rencontre l'ennemie de Jim et l'action est quand même présente en quantité suffisante, de même que les rebondissements. Les sentiments le sont un peu moins par contre, mais ce n'est pas très grave.

Par contre, c’est quand même très… prévisible. On devine la plupart des choses qui vont se passer pour les missions de Jim, ce qui gâche un peu le suspense du coup.

Bien que ce premier tome soit une lecture plaisante, on a quand même quelques petits défauts, à commencer par l’aspect très peu réaliste de certains points. Egalement, l’histoire est assez longue à se mettre en place (défaut récurrent des premiers tomes), si bien qu’on trouve un peu le temps long avant qu’il se passe quelque chose de significatif.

La fin du tome lance véritablement la série, Jim étant devenu capable de mener à bien sa mission, si tant est qu'il ne baisse pas les bras en cours de route (ce qui donnerai la victoire au camp adverse).

Karine N.