lundi 29 février 2016

Joyland de Stephen King

Joyland, de Stephen King
partenariat Le livre de poche
Les clowns vous ont toujours fait un peu peur ?
L'atmosphère des fêtes foraines vous angoisse ?
Alors, un petit conseil : ne vous aventurez pas sur une grande roue un soir d'orage...
  • Auteur : Stephen King     |     Editeur : Le livre de poche
  • Genre : Horreur     |    Langue : Français
  • Date de parution : 10/     |     Nombre de pages : 400
Même si j'ai vu quelques films adaptés d'histoires de Stephen King, je n'ai jamais lu un de ses romans. Cela dit, la sortie poche de Joyland, et son thème des fêtes foraines m'a donné envie de lire celui-ci.

Nous suivons le récit d'un homme qui, à la soixantaine, nous raconte une partie de sa vie lorsqu'il était jeune, âgé de 21 ans. Suite à une douloureuse rupture d'avec son premier amour, Devin Jones a postulé à une annonce pour un travail saisonnier dans le parc d'attractions Joyland. Mais il n’aurait jamais imaginé tout ce qui va lui arriver cette année-là…

Le récit est pas mal flou au début, le temps que le narrateur se présente et installe son histoire. Ensuite, tout s'est déroulé plusieurs années avant le présent où il nous le raconte, et il nous faut faire la part des choses entre passé et présent, d'autant qu'il ne nous confie pas tout.
Et puis, par moments, le récit n'est pas linéaire, mais suit les pensées du narrateur, si bien que parfois on part sur un tout autre sujet, pour revenir après à ce dont on parlait précédemment.

Alors qu'il est à peine embauché et doit apprendre les ficelles du métier de forain, Devin apprend qu'un meurtre a été commis dans le parc 4 ans plus tôt, et le fantôme de la femme assassinée hanterait depuis la Maison de l'Horreur où elle est morte.
Si cette histoire horrible reste dans un coin de sa mémoire, Devin se concentre surtout, tout l’été, sur le travail qu’il a à faire à Joyland. Ce n’est que quand il reste après l’été pour entretenir le parc qu’il se met un peu plus à enquêter sur ce crime jamais résolu, et sur le fantôme hantant les lieux depuis.

Je m'attendais à une histoire bien plus effrayante et sombre, mais en fait c'est surtout centré sur les souvenirs, bons ou mauvais, la force qu'ils ont et le fait qu’il faut les chérir car ce sont eux qui nous construisent.
Ce n'est pas vraiment axé horreur dans Joyland, c'est plutôt une ode aux regrets et à la vie, laissant totalement de côté l'atmosphère bizarre que peuvent avoir les romans de Stephen King d’habitude.

On enchaine les anecdotes de la vie de Devin, les hauts et les bas du travail au parc, le cœur brisé de Devin, les prédictions de la voyante du parc, et les "recherches" concernant la morte de la Maison de l'Horreur (bien que ces recherches soient un peu au second plan pendant une grande partie du livre).
Le côté tension et danger arrive dans le dernier tiers du livre, quand l'histoire de meurtre et de fantôme revient sur le devant de la scène, grâce à un petit garçon très attachant, très malade et capable de voir les fantômes.

Si à la base je m'attendais à quelque chose de plus effrayant comme histoire (ce qui n'a pas été le cas), je dois avouer que, sans m'en rendre compte pendant la lecture, j'ai vraiment aimé ce livre. C'est émouvant, touchant, et les derniers chapitres sont...bouleversants.

Alors non l'horreur n'est pas dans ce livre, mais ça n'en reste pas moins un très bon roman, bien écrit, maîtrisé et nous faisant vivre une histoire stupéfiante dans les allées d'un parc d'attractions.

Karine N.

2 commentaires:

  1. Je garde un bon souvenir de ce livre, même si à la lecture du résumé je m'attendais à avoir un peu peur :)

    Bonne journée

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    1. Pareil pour moi. C'est un bon roman, mais en lisant le résumé, et en connaissant S. King, on s'attend quand même à avoir peur un minimum ^^

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