Le pensionnat de Mlle Géraldine tome 1 : étiquette & espionnage, de Gail Carriger
partenariat Le livre de poche
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Angleterre, début du XIXe siècle. Sophronia, 14 ans, est un défi
permanent pour sa mère : elle préfère démonter les horloges et
grimper aux arbres qu’apprendre les bonnes manières ! Mme Temminnick
désespère que sa fille devienne jamais une parfaite lady… aussi l'
inscrit-elle au Pensionnat de Mlle Géraldine qui s'attache au perfectionnement des jeunes dames de qualité. Très vite, Sophronia comprend que cette école ne correspond pas exactement à l'idée que sa mère s'en faisait. Certes, les jeunes filles y apprennent l’art de la danse,
celui de se vêtir et l’étiquette, mais aussi celui de la diversion, de l'espionnage et de l'acte de donner la mort – tout cela de la manière
la plus civilisée possible, bien sûr. C'est une chose d'apprendre à faire une révérence comme il faut, c'en est une autre d'apprendre à la faire en lançant un couteau...
- Auteur : Gail Carriger | Editeur : Le livre de poche
- Genre : Fantasy/Jeunesse/Steampunk | Langue : Français
- Date de parution : 22/04/2015 | Nombre de pages : 376
Grâce à la gentillesse
des éditions du livre de poche, j'ai pu découvrir Gail Carriger (une auteure
dont j'avais pas mal entendu parler) en lisant sa nouvelle série, Le pensionnat de Mlle Géraldine. Et je
dois avouer que j'ai été plutôt séduite par ce premier tome.
Nous rencontrons
Sophronia, jeune anglaise de 14 ans au XIXème siècle. Elle déteste les bonnes
manières et préfère grimper aux arbres ou encore bidouiller des horloges. C'est
ce qui lui vaut d'être envoyée au Pensionnat de Mlle Géraldine, qui perfectionne
les demoiselles de qualité. Mais Sophronia va découvrir que ce pensionnat est
bien plus que ce qu'il semble être, et qu’elle pourrait bien s’y plaire
finalement.
Dès les
premières pages, j'ai été charmée par l'univers et les personnages atypiques
que nous présente l'auteure, ainsi que par sa plume fluide et entrainante.
L'aspect
steampunk est très présent, et vraiment bien mis en scène. Entre les
domestiques mécaniques, les calèches "améliorées", ou encore les
écoles volantes, on est clairement dépaysés, pour notre plus grande satisfaction.
J’ai beaucoup aimé la façon qu’a Gail Carriger de créer un univers steampunk
très riche et bien construit. On s’y croirait vraiment, ce qui facilite notre
immersion.
Une chose à
laquelle je ne m’attendais pas, c’est la présence de vampires et de
loups-garous. Ces deux espèces sont subtilement insérées dans l’histoire, mais
je pense que ce n’était pas forcément utile. Après, on ne les voit pas encore
beaucoup dans ce premier tome, et ces deux espèces pourraient très bien gagner
en importance par la suite.
Ce tome met pas
mal en place l'univers, les divers personnages que va côtoyer notre héroïne
ainsi que son école. Du coup, le rythme de l'histoire pêche un peu, c'est assez
lent et manque un peu de rebondissements. Cela dit, la plume de l'auteure et
l'humour qui est assez présent m'ont fait passer une bonne après-midi de
lecture.
L'intrigue,
outre l'apprentissage des bonnes manières et de l'espionnage pour Sophronia,
traite également d'un mystérieux prototype que l'école aurait en sa possession
(du moins, une des élèves, qui refuse de dire où elle l'a caché) et des bandits
de haut vol qui veulent le voler. Derrière ça se cachent mensonges,
manipulations et peut-être même trahison.
Sophronia est
une demoiselle jeune, certes, mais loin d'être idiote. Elle est agile,
observatrice et a un certain sens de la repartie. On s'attache vite à elle,
même si parfois on ne peut s'empêcher de regretter ses réactions de jeune
fille. Elle entre dans l'adolescence et elle manque parfois de maturité. On s’attache
très vite à elle et on prend plaisir à la suivre dans les diverses péripéties
qui lui font face.
On a un petit
cercle de personnages récurrents : les amies et camarades de classe de Sophronia
(entre autres Dimity, Preshea, Sidheag, Agatha et Monique), les professeurs et
quelques autres résidents de l'école-ballon : Savon et Vieve par exemple, ou
encore Pillover, le frère de Dimity, élève dans une autre école.
Tous sont
très... originaux, autant dans leur façon d'être que dans leur style. Ce sont
tous des personnages à part, que l'on découvre du coup avec joie. J’ai hâte de
les découvrir un peu plus, de voir ce qu’ils deviendront et si certains
gagneront en importance dans l’histoire et dans la vie de Sophronia.
Pour conclure,
je dirais que c’est un début de série très abordable, il n’y a rien de trop
compliqué dans l’histoire et on s’acclimate très vite à l’atmosphère.
Je ne peux que
recommander cette série, je n’ai rien à redire la concernant.
Karine N.
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