vendredi 31 juillet 2015

Nous les menteurs de E. Lockhart

Nous les menteurs, de E. Lockhart
partenariat Gallimard jeunesse
Déception
Une famille belle et distinguée. Une île privée.
Une fille brillante, blessée ; un garçon passionné, engagé.
Un groupe de quatre adolescents - les Menteurs - dont l'amitié sera destructrice.
Une révolution. Un accident. Un secret.
Mensonges sur mensonges.
Le grand amour. La vérité.
  • Auteur : E. Lockhart     |     Editeur : Gallimard jeunesse
  • Genre : Jeunesse/Contemporain     |    Langue : Français
  • Date de parution : 04/     |     Nombre de pages : 273
Si j'ai mis du temps avant de le lire, alors que je l'ai reçu avant sa sortie en mai, c'est que ce roman ne me tentait pas plus que ça. J'ai lu plusieurs fois le résumé, mais n'avait pas envie de le commencer. Néanmoins, il fallait bien que je le lise un jour… Eh bien j’aurais gagné du temps si je m’étais abstenue finalement.

L'histoire se déroule sur Beechwood Island, l'île privée des grands-parents de la famille Sinclair. En plus de leur demeure, ils en ont fait construire trois autres, une pour chacune de leurs filles et leur famille respectives. Chaque été, ils se retrouvent tous sur l’île pour y passer les vacances, tous en famille.
Concernant les Menteurs, c'est le groupe que Cadence forme avec ses cousin(e)s de son âge, Mirren et Johnny, ainsi que l'ami de Johnny, Gat. Tous les quatre sont très liés, ils sont une petite famille à eux quatre.
C'est Cadence qui nous raconte l'histoire, âgée de 18 ans et fille de Penny Sinclair.

Malheureusement, contrairement à la plupart de ceux qui ont lu ce roman, je ne l'ai pas apprécié et je me suis même ennuyée.
J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans le texte, et le style de la narration, assez décousue et partant dans tous les sens, ne m'a pas aidé. Pourquoi s'éparpiller comme ça ? J'ai trouvé l'ensemble trop décousu, si bien que je ne comprenais pas ce qu'il se passait. Et puis, Cadence passe du coq à l'âne, nous raconte diverses anecdotes d’étés différents, nous égarant encore plus. C'est peut-être l'effet voulu, mais pour moi c'est trop. Heureusement que la plume reste fluide, sinon j’aurais abandonné en cours de route.

Ensuite, je ne me suis attachée à aucun des personnages. Cadence raconte l'histoire, mais même avec elle ce n'est pas passé. On reste loin d'eux, on n’apprend pas vraiment à les connaitre, on ne sait rien de leurs sentiments, de leurs émotions. Nous n’avons que des bribes d’évènements les concernant, si bien que même à la fin du roman on ne les connait pas.
Par contre, on sent très bien que la richesse est montée à la tête des femmes Sinclair (les filles des grands-parents), qui se battent pour l’héritage chaque été. A l’inverse, les petits-enfants se fichent totalement de ces questions d’argent, de maison, etc.

Alors certes, ce roman est "vendu" comme ayant une fin des plus spectaculaires et inattendues, on en fait des tonnes sur ça mais... Je trouve qu'il faut déjà le courage d'aller au bout des 275 pages pour avoir droit à ce retournement de situation.
Et puis bon, avec ce genre d'histoires, un groupe d'amis qui grandissent, coincés sur une île, et avec l'amour qui s'en mêle, et une adolescente qui souffre de graves problèmes de santé suite à un accident... Pour peu qu'on connaisse un minimum les schémas classiques des intrigues avec ces éléments, on devine les quelques hypothèses de ce qu'il a pu se passer. Personnellement j’ai deviné avant la moitié du roman les grandes lignes de ce qui s’est passé, si bien que ça m’a gâché le peu d’intérêt que j’avais pour l’histoire.
En fait, il n'y a vraiment que les 30 dernières pages qui sont intéressantes et digne d'intérêt, les pages de révélations.

Bon, je suis peut-être passée totalement à côté de ce roman, mais en tout cas je ne comprends pas l'engouement qu'il a. L'histoire est pas mal, mais le roman est mal construit.

Karine N.

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