Accusés de meurtre, Ivar, Kaya et Oswald sont injustement condamnés à un sort pire que la mort. Enfermés dans un royaume en ruines, coupés du monde, il leur reste sept jours d'humanité. Sept jours pendant lesquels le parasite qu'on leur a inoculé va grandir en eux, déformant leur corps et leur esprit pour les changer en monstres, en berserkirs, ces hommes-bêtes enragés destinés seulement à tuer ou être tués.
Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d'hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres... et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même ?
Commence alors une course contre le temps, effrénée, angoissante, où les amis d'hier devront rester forts et soudés, pour lutter contre les autres... et surtout contre la bête qui grandit en eux. Existe-t-il une issue ? Existe-t-il un salut quand son pire ennemi n'est autre que soi-même ?
- Auteur : Aurélie Wellenstein | Editeur : Scrineo
- Genre : Fantasy | Langue : Français
- Date de parution : 21/05/2015 | Nombre de pages : 284
Étant très
intriguée par le thème de ce roman, je suis donc ravie de l'avoir reçu et je
remercie Livraddict et les éditions Scrinéo pour cet envoi.
Nous découvrons
et suivons ici un trio d’amis et d’adolescents, Ivar, Oswald et Kaya. Si Ivar
est la force (c’est un forgeron) et Oswald la sensibilité (lui est herboriste),
Kaya, elle, est le lien et la « tête brûlée » qui n’hésite pas à
foncer et entraine ses amis à sa suite.
Alors qu'ils
cherchaient seulement à pallier à la famine de leur village en braconnant sur
les terres de leur seigneur, ils sont surpris par le fils de celui-ci. Après
une fuite et une lutte acharnée, un accident survient et les trois amis pensent
que le jeune seigneur est mort. Malheureusement, ils se sont trompés, et les
ennuis ne font que commencer pour eux.
L'histoire
commence véritablement lorsque nos trois héros sont jugés pour tentative de
meurtre et qu'on leur inocule un parasite qui va les transformer en berserkirs,
des hommes-bêtes. Il leur reste 7 jours d'humanité, et ils vont devoir rester
soudés et lutter contre la bête en eux. Dès lors que le poison leur est donné,
ils sont enfermés dans un royaume en ruines pour y subir la métamorphose.
Mis à part la
lutte pour conserver leur humanité, nous suivons les trois amis dans leur quête
du roi des fauves, un être qui pourrait les sauver. Mais Ivar est également
poursuivit par un esprit, un démon dont on ignore ce qu’il veut du jeune homme.
Si j’ai aimé
suivre ce trio, j’ai trouvé un peu dommage que les personnages soient mis en
retrait derrière Ivar. Il est le personnage principal, certes, mais j’aurais
aimé que ses amis, et même ses ennemis, soient un peu plus présents.
J'ai beaucoup
aimé mon voyage dans cet univers particulier, dans cette contrée nordique qui
nous gèle de l’intérieur. On devine cette région grâce aux différents noms
propres et au folklore bien présent. Même si au début on a un peu de mal à
comprendre, on entre pourtant vite dans le récit et on en comprend les nuances
au fil des pages.
Outre le
seigneur régnant sur son peuple de miséreux, nous avons des Valkyries (guerrières
faisant office de police) et surtout les berserkirs, des hommes-bêtes ayant
clairement le statut d'esclave, servant à tuer ou à être tués. Ce sont d’ailleurs
surtout ces derniers qui sont présents dans le récit, éclipsant le reste. Nous
sommes vraiment plongés dans un mythe nordique très bien adapté par Aurélie
Wellenstein pour entrer dans son univers de fantasy sanglante.
Le mythe des
berserks (guerriers pouvant entrer dans une rage meurtrière sur les champs de
bataille) est assez connu, mais pourtant peu vu dans les romans à mon sens. J’ai
de suite été attirée par ce thème, et par le fait que l’auteure pouvait en
faire quelque chose de vraiment bien, de novateur. Et je n’ai pas été déçue.
Ici, les
berserkirs sont des hommes-bêtes, anciennement des hommes (ou femmes) ayant été
contaminés par un ver parasite les faisant muter en des créatures à mi-chemin
entre l’homme et l’animal (niveau apparence). Ils perdent leur humanité et son
réduit en esclavage par les sorciers qui les couvrent d’amulettes pour les
contrôler.
C'est un récit
empli de magie, de tension, de désir de survie et de vengeance. C'est une lutte
intérieure acharnée à laquelle se livre Ivar pour conserver son humanité, une
lutte qui devient bien plus que personnelle vers la fin.
On est de suite
emporté dans le récit qui se lit vite et avec fluidité. On pourrait penser que
le déroulement est un peu trop rapide, mais pour ma part c'est juste ce qu'il
faut pour nous ensorceler sans plomber notre lecture. On a ce qu’il faut d’action,
de mystère et d’émotions pour être complètement charmés.
C'est le genre
d'histoire que j'aime beaucoup, sombre, sanglante et douloureuse de bout en
bout, même à la fin. Ça change des récits de fantasy plus "classique"
et ça me plait. C’est un roman qui du coup peut tout à fait correspondre aux
adolescents qu’aux adultes amateurs du genre, franchement il ne faut pas
hésiter à le tenter.
En conclusion,
un roman que j'ai adoré et que je conseille sans soucis. Quant à moi, j'en
redemande sans problèmes !
Karine N.
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