vendredi 25 juillet 2014

Réseau ambassador tome 1 : l'envol des faucons de Mark Zellweger

Réseau Ambassador tome 1 : l'envol des faucons, de Mark Zellweger
Service presse Eaux troubles
-déception-
Suite à la crise libyenne, Mark Walpen a complété son entreprise de consulting en marketing par un département de géostratégie, le Sword. Celui-ci, devenu le seul service secret non gouvernemental, indépendant et neutre au monde, est renforcé par une unité de combattants issus des meilleures forces spéciales du monde, on les appelle les "Faucons".
Une prise d’otages a lieu. En même temps, une série d’attentats touche différentes ambassades européennes, créant ainsi la panique. Ces événements sont revendiqués par une mystérieuse « Armée de Libération Arabe ».
Les "Faucons" traquent les auteurs de cette vague d’attentats et recherchent surtout leurs têtes pensantes de l’Égypte à Dubaï en passant par Oman et Montreux.
  • Auteur : Mark Zellweger     |     Editeur : Eaux troubles
  • Genre : Thriller     |    Langue : français
  • Date de parution : 12     |     Nombre de page(s) : 340
Je tiens tout d’abord à remercier les éditions Eaux troubles qui m’ont gentiment envoyé ce roman, à paraitre en septembre 2014. J'étais perplexe en commençant ma lecture, ce n'est pas vraiment le genre d'histoire auquel je suis habituée, et je ne savais pas à quoi m'attendre ni ce que j'allais en penser. Finalement, je reste plutôt mitigée, l’histoire est bien mais pas mon genre, ce qui fait que je n’ai pas spécialement accroché et que je suis déçue par rapport à mes attentes.

Lorsque qu'une prise d'otage a lieu en mer Rouge, en simultanée avec des attentats visant les ambassades européennes (tout cela revendiqué par une "Armée de Libération Arabe"), Mark envoie ses Faucons traquer les responsables. Et ce qui n’était que des actes de terrorisme s’avèrent au centre de quelque chose de plus grand, de plus grave.

Ce roman présente un thème intéressant, mais le fait que l'auteur ne s'attarde pas sur les détails des personnages retire le coté émotionnel je trouve. Les faits sont énoncés et c'est tout, on passe à la suite, et je trouve ça dommage car on ne s'attache pas aux personnages du coup, on n'apprend pas à les connaitre, juste le minimum.
Si l’on excepte tout ce qui entoure la vie et les pensées des personnages, j'ai trouvé que c'était trop détaillé, expliqué, ce qui perd le lecteur et rend la lecture laborieuse.
Plutôt que d'être plongés dans une intrigue haletante, on fait face à une masse d’informations peu utiles (comme les moindres spécificités de l'attirail des Faucons, entre autres choses) qui nous détache complètement de notre lecture. Certes c'est intéressant, mais ça casse le rythme.

Toutefois, une fois que l'on s'est adapté à ce style d'écriture, on plonge dans un thriller sur fond d'espionnage et de géopolitique. Mais j'ai trouvé qu'il manquait d'action, qu'elle était noyée sous un amas d'informations inutiles. Après, je pense que c’est normal, l’intrigue tourne plus autour de manœuvres furtives et non pas de gros bras qui débarquent en tirant à tout va. Donc si on part sur cette base, c’est normal. Et puis, les choses deviennent plus mouvementées dans la seconde moitié du roman, ce qui rend l’ensemble plus palpitant.

Bien que je n’aie pas forcement accroché (ce qui n'est qu'en rapport avec mon gout personnel), le récit est tout de même bien écrit et maitrisé par son auteur. Il sait où il va et ce qu'il veut faire de ses personnages. Et puis, on sent le vécu de l'auteur, son expérience personnelle, ce qui rend l'ensemble plus vrai, plus réaliste.

Les Faucons sont les membres d'un groupe d'intervention d'élite créé par Mark Walden suite à une crise libyenne de grande ampleur. Ce groupe fait partie du Sword, un département de géostratégie rattaché à son entreprise de consulting en marketing. Le Sword est un service secret neutre et non-gouvernemental, géré par Mark et par son père, Ralf, l’ambassadeur et le directeur de la cellule de crise aux affaires étrangères suisses. Tout cela se rattache au Réseau Ambassador, réseau de renseignements géré par Ralf.

En sommes, un premier tome d’une série qui ravira les amateurs du genre, un texte bien mené par son auteur, et bien documenté.

Karine N.

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