mardi 22 octobre 2013

Métro, boulot, paréo de Nicola Doherty

Métro, boulot, paréo, de Nicola Doherty
EN PARTENARIAT AVEC MILADY ROMANCE VIA LE LADIES CLUB
Bons baisers d’Italie…

C’est décidément un été pourri : ma carrière d’éditrice est au point mort et je viens de me faire larguer par texto. Mais la chance me sourit enfin. Un séjour aux frais de la princesse dans une villa en Sicile pour aider Luther Carson, un acteur ultra sexy, à rédiger son autobiographie ? Voilà une offre qui ne se refuse pas. Manque de bol, Sam, l’agent de mon idole, me met des bâtons dans les roues : il ne souhaite pas que ce projet voie le jour.
Dur dur de remplir le contrat dans ces conditions… Jusqu’au moment où, sous ses airs de vacances, ma mission va prendre une tournure particulièrement imprévisible !

  • Auteur : Nicola Doherty     |     Editeur : Milady
  • Genre : Romance/Contemporain     |    Langue : français
  • Date de parution : 2     |     Nombre de page(s) : 430
A PARAITRE LE 25 OCTOBRE


Ce roman, c’est d’abord le résumé qui m’a plu, et m’a donné envie de le lire. Et j’ai bien rapidement accroché je dois l’avouer.

Alice, assistante éditrice dont la carrière n’avance pas des masses, vient de se faire larguer. Elle déprime et reste cloitrée chez elle à regarder des films. Son futur semble bien gris et morose, jusqu’à ce qu’on lui demande de remplacer sa patronne et donc de partir en Italie, en Sicile précisément, afin d’aider un acteur sexy qu’elle idolâtre, Luther Carson, à écrire son autobiographie. Bien évidemment, tout ne se passe pas comme prévu, sinon ce ne serait pas drôle. Voilà donc la trame de base de l’histoire.

L’histoire est par moment assez prévisible, et le début est quelque peu cliché (la valise qui se perd par exemple), mais cette impression se dissipe assez vite, l’auteur nous amène de surprises en surprises, ponctuant le récit de rebondissements divers. Le mystère concernant la fin s’installe doucement, d’autant que la romance, bien que présente, n’est pas, contrairement à ce que j’aurais cru, véritablement au centre de l’histoire. En fait, la romance s’installe véritablement dans le dernier tiers du roman. De plus, ce n’est pas avec l’homme que l’on aurait pensé, même si au fond on peut s’en douter bien plus tôt. Alice est mal à l’aise face à cette relation naissante, elle ne trouve pas ça professionnel. Et des erreurs de jugements font que l’histoire d’amour chavire assez vite.

Il y a quelques longueurs, c’est un peu dommage même si ce n’est pas trop préjudiciable en soit, et ça manque un peu de scènes de romance. Mais dans l’ensemble, ça ne m’a pas vraiment gêné. Le texte est léger, mais également empreint de profondeur très bien dosée par l’auteure.
L’héroïne doit faire face à pas mal d’obstacles, comme Luther qui ne veut pas coopérer, l’agent de Luther, Sam, qui ne veut pas entendre parler de ce livre, Annabelle, une actrice qui la trouve médiocre et ne l’apprécie pas du tout, le fait qu’elle craque pour Luther, etc. Bref, ce beau voyage ne s’avère pas être aussi simple qu’elle l’avait prévu. Petit à petit, elle surmonte chaque obstacle, se fait des amis, et progresse vers la réussite de cette mission plus périlleuse qu’il n’y parait.

Alice est une jeune femme simple, sans chichi, que l’on prend vraiment plaisir à suivre. De plus, il est assez aisé de s’identifier à elle, ce qui facilite l’immersion dans le texte. Comme beaucoup de demoiselles, elle rêve d’amour, et ses rêves sont très habités par Luther Carson, l’acteur dont elle est fan. On s’attache à elle, même si elle énerve un peu par moment, et on suit son évolution page après page. De plus, contrairement à sa patronne, elle ne tient pas à découvrir coute que coute un scoop, elle veut juste faire son travail du mieux possible. Elle est peu sûre d’elle, manque de confiance, mais s’accroche tout de même à la tâche qu’on lui a confiée, elle veut la mener à bout.
Luther est bien évidemment le prototype de l’acteur superbe, charismatique et charmeur. Toutefois, il est aussi complexe, avec une part d’ombre non négligeable. Il est gentil, bien qu’un peu étrange par moment, et cache pas mal de secrets. Il s’inquiète beaucoup pour sa carrière, il pense qu’il n’est pas si bon acteur que ça et que bientôt plus personne ne voudra de lui dans un film. Il a peu confiance en son talent, voire pas du tout.
Sam, au premier abord, donne une impression de froideur et on ne le porte pas dans notre cœur. Toutefois, au fil des chapitres, on comprend qu’il a surtout à cœur l’intérêt de Luther, et qu’il veut le protéger à fond. Il se dévoile doucement, révélant un personnage sincère et attachant. Au final, il m’a bien plu, plus que Luther en y repensant.

Les derniers chapitres sont tendus, dès qu’Alice rentre en Angleterre après avoir terminé le livre. Cela concerne surtout son travail, et le fait qu’elle ait quitté en mauvais termes l’homme qu’elle aime.
La fin est quant à elle belle, romantique, et colle bien à l’histoire je trouve.

Métro, boulot, paréo est un récit léger, frais, et très agréable à lire. Une lecture détente qu’on dévore avec grand plaisir. En bref, une excellente découverte.

Karine N.

2 commentaires:

  1. Il me tentait déjà mais là, tu viens de mettre le coups final pour qu'il se retrouve dans ma wishlist et surement ma PAL sous peu !!!!

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    Réponses
    1. J'espère qu'il te plaira alors :) Je m'en voudrais de t'avoir donner envie de le lire si au final tu n'aimes pas ^^

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