Demonica tome 4 : extase révélée de Larissa Ione

Demonica tome 4 : extase révélée, de Larissa Ione

Il est un endroit où l’extase peut vous coûter la vie.
Démon et esclave, Lore n'est plus qu'à un contrat de la liberté. Impitoyable, il est prêt à tout pour accomplir sa mission. Mais l'humain qu'il doit éliminer est protégé par Idess, un ange,bien décidée à déjouer ses plans, même si cela menace son voeu d'éternelle chasteté... Pourtant ce qui va commencer comme un jeu de séduction risque bien de se muer en passion dévorante. Entre devoir et désir, l'ange comme le démon devront faire un choix.

• Auteur : Larissa Ione     |     Editeur : Milady
• Genre : Romance paranormale/Bit-lit     |    Langue : français
• Date de parution : 29/03/2013     |     Nombre de page(s) : 464

Après avoir lu le tome 3, j’ai directement enchainé avec le suivant. Et j’ai bien fait, car il fait partie de mes préférés ce 4^ème tome. J’ai vraiment adoré ma lecture.

Cette fois, nous suivons Lore, assassin démon rencontré dans le tome 3, ainsi qu’Idess, ange chargé de protéger la cible de Lore. Vu comme ça, l’intrigue parait assez classique et simple. Mais, au contraire, tout se complique bien vite.

Lore, esclave de son « patron » à la Guilde des assassins, doit terminer son dernier contrat dans ce tome pour gagner sa liberté, et il doit réussir, il n’a pas le choix. Il rencontre vite un petit souci en la personne d’Idress, un ange qui protège sa dernière cible, et qui fera tout pour l’empêcher de le tuer.

Ce tome est plus sombre que les précédents, plus sanglants aussi. Par exemple, Runa et ses enfants se font attaqués, à l’instar de plusieurs autres personnages. Et puis, il y a pas mal de complots et de vengeances dans ce 4^ème tome.

Le fil principal est le dernier contrat de Lore, visant à tuer Kynan et à récupérer son amulette. Lore n’a pas la possibilité de refuser, sans quoi sa sœur mourra. Sinead a également un contrat, avec un sort tout aussi funeste si elle échoue : elle sera vendu a des démons très peu recommandables. Detharu, leur « patron », est un démon vraiment antipathique, adepte de la torture. Cela étant, les contrats des jumeaux n’ont pas été commandité par lui, mais par Ramiel qui tire les ficelles dans l’ombre, afin de récupérer l’amulette de Kynan mais aussi de se venger de quelqu’un en particulier.

De plus, ce qui se passe autour des frères seminus dans l’hôpital s’explique enfin, amenant le retour de Roag, sous une forme très diminuée et invisible. Avec ça, les fantômes hantant l’UG sont contrôlés par Roag. Ils œuvrent sans le vouloir pour sa vengeance, Roag instillant un climat de fureur dans l’hôpital, colère qui atteint tout le monde. Mais ne pouvant plus rien faire seul, il s’aide de Ramiel, l’être travaillant dans l’ombre de Detharu.

Il y a beaucoup d’action dans ce tome, et également pas mal de sentiments. J’ai été régulièrement chamboulée par des révélations concernant des personnages, et par des situations en particulier. On en apprend un peu plus sur Sheoul, notamment grâce à la Guilde des assassins pour laquelle travaillent Lore et Sinead.

L’auteure a su rendre ce tome encore plus passionnant que les premiers, et je pense que cela est essentiellement dû aux personnages. Même si Wraith a pas mal souffert, la douleur de Lore est dans un autre registre et m’a encore plus touchée.

On retrouve bien évidemment les personnages des tomes précédents, personnages qui gagnent en profondeur dans ce tome, ils se dévoilent, leurs caractères et leurs peurs s’affirment.

Lore est un assassin démon mi-seminus mi-humain dont on apprend qu’il est également le frère d’Eidolon, Shade et Wraith (dans le tome 3). Son touché est mortel, ce qui réduit considérablement ses relations avec les autres. Mais, il a aussi le don de rendre la vie, si tant est que la mort fut naturelle et passée quelques minutes plus tôt. Toutefois, rendre la vie le fait souffrir pendant 24h après avoir sauvé quelqu’un (et, depuis qu’il est assujetti à Detharu, c’est ce dernier qui souffre à sa place, ce qui ne lui plait pas du tout). Lore a une très mauvaise image de lui-même, principalement à cause de son don. Il se considère comme une ordure, un égoïste, ce qui est faux. Son don fait qu’il ne peut pas avoir des relations avec des femmes, sans risquer de les tuer. Du coup, bien qu’il soit un incube, il est peu habitué aux femmes. Il est pourtant protecteur, envers sa jumelle Sin, puis envers Idress. Il est capable de beaucoup d’amour et d’honneur. Je me suis vraiment attachée à lui, il m’a chaviré le cœur. Son mal-être est palpable, douloureux, et lorsqu’il raconte vraiment son histoire à Idress, j’ai vraiment eu mal pour lui.

Idress est donc un ange, chargé de protéger des humains. Elle a également fait de vœu de chasteté (on voit venir les soucis avec Lore). C’est une memitim, un ange protecteur qui ne gagnera ses ailes que lorsqu’elle aura protégé jusqu’au bout les Primori dont elle a la charge. C’est également la fille d’Azagoth, la Grande Faucheuse. Elle a déjà perdu deux Primori (dont un dans ce tome) et ne veut surtout pas perdre Kynan et Lore (quand il en devient un pour elle), sinon elle ne gagnera jamais ses ailes et sera condamnée à errer sur Terre ou à disparaitre complètement. C’est avec cette excuse qu’elle justifie son inquiétude pour Lore lorsqu’il se retrouve gravement blessé par accident.

Quant à Sinead, la sœur jumelle de Lore, c’est l’unique démon seminus femelle. A cause de cela, elle est considérée comme une « aberration de la nature » pour les autres démons. Ces rejets ont fait qu’elle a un caractère très affirmé et vindicatif, agressif. Son don est de transmettre des maladies mortelles, différentes selon les espèces de démons qu’elle contamine. Elle croise Conall dans ce tome, le dhampire (croisement rare entre un vampire et un loup-garou) qui sera héros avec elle dans le tome 5. De même, la maladie tuant les wargs dans le tome 5 est créée dans celui-ci, par accident, et commence à se répandre.

En clair, j’ai vraiment adoré ce 4^ème tome, et j’ai hâte de me lancer dans le dernier tome concernant Sinead et Conall. Vu le caractère de la demoiselle, je sens que le récit sera plein d’étincelles.

Karine N.