Apocalypsis tome 4 - Cavalier pâle : Elias, d'Eli Esseriam
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer." - Elias Land, Cavalier Pâle.
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Tu as essayé d'inverser les effets de ton don avant que tu admettes que tu n'étais pas fait pour ça. Tout simplement. Ce n'est pas ton rôle de guérir ton prochain. Un Cavalier de l'Apocalypse n'existe pas pour ça. Sa mission, sa destinée, ce n'est pas d'être un héros. Et cette réalité indéniable te fait souffrir chaque seconde de chaque heure de ta vie. Heureusement pour toi, cette dernière n'est pas censée durer." - Elias Land, Cavalier Pâle.

- Auteur : Eli Esseriam | Editeur : Nouvel angle
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : français
- Date de parution : 07/06/2012 | Nombre de page(s) : 262
Quatrième tome
de la série Apocalypsis, on suit ici
le dernier des quatre cavaliers, à savoir Elias, le cavalier pâle, la mort.
Même si j’ai
aimé cette lecture, comme pour les tomes précédents, j’ai toutefois été régulièrement
perplexe face à la curieuse narration employée par l’auteure (mis à part pour
la courte partie 5). En effet, je ne comprenais pas bien et j’étais assez
perdue par moments. Le récit est en effet écrit à la 2ème personne
du singulier, un « tu » qui s’adresse à Elias afin de lui remémorer
les passages important de sa vie qu’il a visiblement oublié. Heureusement, on finit
par comprendre qui parle, et tout prend son sens. Mais il n’empêche qu’à
certains moments, on ne sait pas trop où on en est dans l’histoire, c’est assez
troublant et perturbant.
Le personnage d’Elias
m’a laissé plutôt sans voix, je ne sais pas trop si je l’ai aimé ou non (et je
pense que c’est à cause de la narration particulière que j’ai cette sensation).
Cela étant, j’aime beaucoup les dons qu’il a : pouvoir voyager dans le
temps (avec quelques restrictions bien sûr), accélérer ou ralentir le temps et
donc causer les conséquences qui s’en suivent (plantes qui meurent, maladies,
etc.). Je trouve ça vraiment en rapport avec l’apocalypse. Non pas que les dons
des autres Cavaliers ne le soient pas, mais celui-ci est vraiment sombre.
On est face à
une histoire assez floue du fait que, d’une part, on ne suit pas les aventures
d’Elias en temps réel, mais un récit de son passé, et d’autre part parce qu’on
suit la conscience commune des divers Elias, ce qui rend l’ensemble du texte
complexe. Toutefois, c’est vraiment plaisant à lire, on découvre le personnage
en profondeur, ses sentiments et ses souffrances.
Elias n’est pas
un personnage heureux (comme les autres Cavaliers d’ailleurs). Il ne peut
toujours personne, il est bègue et, mis à part sa mère qui l’aime
inconditionnellement, personne ne s’attache vraiment à lui, même pas son père.
Il est intelligent, solitaire, et devient de plus en plus froid au fil des
pages. Même s’il nous touche de par ses « malheurs », je trouve qu’il
incarne bien la Mort.
Egalement, on
découvre qu’il a eu un lien, même très bref, avec les autres Cavaliers ou un
membre de leur famille (il est d’ailleurs responsable de quelque chose
concernant l’un d’eux). On avance vraiment bien vers le tome « collectif »,
le dernier tome de la série où tous seront réunis.
Enfin, on en
apprend un peu plus sur l’Ordre, même s’il reste assez flou et mystérieux dans
l’ensemble. Quant à la fin, les Cavaliers se rapprochent enfin, ne manque plus
qu’Alice qu’ils doivent aller sauver.
En bref, un très
bon 4ème tome addictif, excellent bien que spécial, et qui me donne
envie de me lancer tout de suite dans le dernier tome de cette saga.
Karine N.
Tiens, j'ai lu un avis y'a quelques heures :P L'avis était plutôt négatif pourtant la personne avait bien accroché avec les 3 premiers ^^
RépondreSupprimerLe tiens du coup me laisse un peu perplexe, écrit à la deuxième personne du singulier, tu dis... aie, je risque aussi de me perdre. Mais va falloir tenter :P
#Aurore H.rose
:)
SupprimerJe pense que la chose qui dérange dans ce tome, c'est la narration à la seconde personne du singulier. C'est assez particulier. Mais une fois qu'on s'est habitué, ça va. Faut juste est concentré pour ne pas s'égarer.
Mais je trouve que ça donne un côté poétique au texte.