Troubles, de Jennifer Provins
EN PARTENARIAT AVEC L'AUTEURE QUI M'A ENVOYÉ LE LIVRE
-coup de foudre-
Condamnée à tort pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, Clara se retrouve internée à l’hôpital Saint-Etienne, une prison psychiatrique dont on ne ressort pas. Dès son arrivée, on lui ôte tout ce qui fait sa personnalité : sa vie, ses affaires, son nom, sa liberté entière, à la place de laquelle on lui décerne un numéro. Mais #2432 n'est pas seule. Tout au fond d'elle, emprisonnée entre les murs de son esprit se dissimule un monstre, son autre moitié, Carla...
EN PARTENARIAT AVEC L'AUTEURE QUI M'A ENVOYÉ LE LIVRE
-coup de foudre-
Condamnée à tort pour un meurtre qu'elle n'a pas commis, Clara se retrouve internée à l’hôpital Saint-Etienne, une prison psychiatrique dont on ne ressort pas. Dès son arrivée, on lui ôte tout ce qui fait sa personnalité : sa vie, ses affaires, son nom, sa liberté entière, à la place de laquelle on lui décerne un numéro. Mais #2432 n'est pas seule. Tout au fond d'elle, emprisonnée entre les murs de son esprit se dissimule un monstre, son autre moitié, Carla...

- Auteur : Jennifer Provins | Editeur : auto-édition, financé par My Major Company
- Genre : Angoisse/Psychologie | Langue : français
- Date de parution : 08/04/2013 | Nombre de page(s) : 197

(procurez-vous le livre ici, ou en demandant à Jennifer directement sur Facebook, par message privé)
Il y a des
histoires qui nous marquent dès la première lecture, et qui ne nous quitte plus
ensuite. Quelques années après ma première lecture de Troubles sur skyrock, c’est un très grand plaisir de retrouver ce
récit en version papier. Et une chose est sûre, je suis toujours aussi fan du roman de Jennifer. (Et en plus, la couverture est vraiment sublime, je l'adore !)
Ce roman, c’est
une histoire psychologique empli d’angoisse et de souffrance, teintée d’une
note futuriste de par le fait que ça se passe au XXIIIème siècle. L’hôpital
psychiatrique est toutefois « ancien », dans le sens où il serait
plutôt de notre époque actuelle. J’ai trouvé ça intéressant le fait de situer
un bâtiment de « maintenant » dans une époque du futur. Ça donne une
autre dimension au texte même si une fois Clara enfermée, on a moins de détails
futuristes mais simplement des références qu’elle fait sur le fait que, par
exemple, elle n’a jamais vu de jeu de cartes en papier, hormis en vitrine.
Cette prison est
soumise à de nombreuses règles qui, si quelqu’un les transgressent, ce quelqu’un
sera sévèrement puni. Par exemple, une fois qu’un numéro est attribué à Clara,
elle n’a plus le droit de dire son nom. Elle est ainsi dépouillée de sa vie, de
son identité, en plus de sa liberté. Mais cette règle n’est malheureusement pas
la seule de ce lieu. Ainsi, il est obligatoire de se présenter aux trois repas
par exemple, de même qu’il est interdit de se promener la nuit. Cet hôpital
fait vraiment froid dans le dos. Il est effrayant et troublant en même temps, à
l’image des pensionnaires qui s’y trouve. Franchement, je n’aimerais pas y
entrer.
La trame
principale de ce texte, c’est la relation entre Clara et Carla, qui est assez
houleuse, bien qu’on voie assez vite qu’elles sont très liées. Toutes deux ne
pensent qu’à une chose : s’enfuir. Mais alors que Clara reste plutôt
passive quant à cette envie, Carla elle prend les choses en main et organise
tout. L’action est présente par épisode, mais fini par monter en flèche dans
les derniers chapitres. C’est à l’image de la tension qui augmente au fur et à
mesure, nous serrant la gorge et nous faisant nous demander comment tout cela
va bien pouvoir se terminer.
On plonge très
vite dans les tourments de Clara, et dans l’ambiance glauque et oppressante de
ce récit. En même temps, on découvre aussi son passé, ainsi que celui (par
bribes) des autres pensionnaires de Saint-Etienne. De ce fait, on découvre la
raison de l’arrivée de Clara, et celles du petit groupe d’amis qu’elle se fait.
La demoiselle se
lit en effet d’amitié avec un groupe de quatre garçons, ainsi qu’avec #1584.
Tous les deux se font d’ailleurs quelques confidences, plus qu’avec les autres.
Clara
(rebaptisée #2432) est une demoiselle un peu perdue, qui se sait innocente du
crime dont on l’a accusé. En effet, elle sait que c’est son autre moitié,
Carla, qui est responsable. Mais elle ne peut pas parler d’elle, car qui
comprendrait qu’une autre personne vit dans son esprit ? Personne, et c’est
justement pour cela qu’elle se retrouve dans un asile.
Clara est quelqu’un
de plutôt doux et quelque peu passive qui est dépassée par les évènements et ne
sait pas comment agir. Elle ne souhaite qu’une chose, retrouver sa liberté. Bien
qu’on l’ait déclaré folle, elle est pourtant globalement saine d’esprit, même
si cet enfermement n’a pas de bonnes répercussions sur elle.
A l’inverse,
Carla est agressive, violente et, même si elle n’est qu’une voix, elle a tout
de même la place d’un personne à part entière dans le récit, ce que je trouve
vraiment génial. C’est en effet très bien fait, Carla prenant même par moment
le contrôle du corps de Clara.
Les autres
personnages, majoritairement des garçons, sont tous différents, ont des
caractères variés. Ainsi, #1480 est plutôt timide et s’attache vite à Clara,
#2022 est un idiot qui blague assez souvent. #1696 et #1852 sont un petit peu
plus en retrait, même s’ils font partie du groupe de 4 amis que forment ces 4
garçons.
Et puis, il y a
#1584, le mystérieux jeune homme qui se lie à Clara et en vient à lui faire des
confidences, même s’il reste prudent.
Enfin, il y a
les personnages secondaires, dont certains prennent de l’importance au fil des
pages (par exemple #2434), ou encore une vraie brute très antipathique. Je
précise que petit à petit, on va apprendre les noms qui se cachent derrière les
numéros de quelques personnages, mais je ne vous les dévoile pas. Et il y a les
gardiens, le concierge, et les divers membres de l’administration et de la gestion
de cet endroit malsain.
La plume de
Jennifer est très plaisante à lire. Elle va en effet à l’essentiel, nous
décrivant ce qui est pertinent et ne plombant donc pas le récit sous un amas d’informations
pas forcément utiles. De plus, elle a su rendre avec brio l’ambiance glaçante
de cet hôpital, ainsi que la peur et la sensation d’emprisonnement ressenties
par Clara.
On vit vraiment
tous les évènements à ses côtés, et c’est d’autant plus plaisant je trouve. Les
pages défilent rapidement et personnellement j’en redemande à la fin (c’est un
roman que je relirais assez souvent du coup).
J’aime beaucoup
l’univers et l’ambiance, ainsi que l’originalité de ce récit. C’est tout à fait
le genre de ce que j’aime lire et que j’apprécie grandement : un texte
trouble, étrange qui prend aux tripes et m’envoûte de par les émotions
transmises et de par l’histoire en elle-même.
Bref, je vais
arrêter là les bavardages, vous aurez compris je pense que je suis fan de ce
roman. Ainsi, je ne peux que le conseiller, que vous aimiez ce genre ou non.
Karine N.
Supeeeer ! =D
RépondreSupprimerIl a l'air assez spéciale mais pourquoi pas ? En plus, le prix est très accessibles =) Je ne manque pas de le noter ! Merci pour cette découverte !
RépondreSupprimerC'est spécial, certes, mais je trouve que ça reste abordable à ceux qui ne seraient pas habitués à ce genre de livre.
SupprimerDe rien, c'est un plaisir :)
Mince, je serais bien tentée de le lire, tu crois que l'auteur accepterait un nouveau partenariat ??
RépondreSupprimerJ'en ai aucune idée Titia :/
SupprimerWow ce livre à l'air génial, ça me donne vraiment envie!
RépondreSupprimerJe suis ravie qu'il t'intéresse. C'est un super roman.
SupprimerLe principe me tente pas mal. Alors pourquoi pas, je me lancerais peut être dans cette lecture un jour. Pour l'instant il va aller rejoindre ma Wish ^^
RépondreSupprimer:) ravie que ce roman te tente. Il est vraiment très bien.
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