Apocalypsis tome 3 - Cavalier noir : Maximilian, d'Eli Esseriam
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance.
La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable." - Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"Je vivais déjà l'Apocalypse. La mienne. Deux options s'offraient désormais à moi. La première : user de mon don pour sacrifier ceux que je jugerai utiles à mon apprentissage. Avec indolence, froideur et distance.
La seconde : me servir de cette aptitude potentiellement belle pour retaper un peu mon karma délabré et prolonger quelque peu cette succession de déceptions appelée "vie" en tentant de la rendre un minimum valable." - Maximilian Von Abbetz, Cavalier Noir.

- Auteur : Eli Esseriam | Editeur : Nouvel angle
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : français
- Date de parution : 07/06/2012 | Nombre de page(s) : 269
Quel plaisir de
retrouver la série Apocalypsis. Je
n’aurais pas dû tant attendre avant de me procurer le tome 3, parce que cet
univers m’avait manqué.
Le début de ce
tome est un peu longuet, Maximilian nous présentant son quotidien, son univers,
sa famille, mais dès la fin de la première partie, les choses s’arrangent. Cela
dit, le texte est régulièrement agrémenté de longs discours intérieur de sa
part, il dérive sur des sujets divers, et ça pourrait perdre un peu le lecteur.
Une nouvelle
fois la plume d’Eli Esseriam se modifie, s’adapte pour nous présenter un
personnage différent des deux précédents. La narration est donc différente,
bien que restant à la première personne, et colle au caractère de Maximilian.
Nous avons donc un tome plus sombre, le Cavalier Noir étant celui de la famine,
causant un désir impossible à rassasier. D’ailleurs, le « don » de Max
est assez particulier, et si au départ je ne voyais pas trop à quoi il servait,
j’ai vite compris qu’il pouvait avoir autant des bonnes conséquences que des
conséquences très néfastes. En effet, il est à même de déclencher la Famine
chez les gens qui le regarde, dès lors qu’il a envie de plaire, et donc de
causer une famine irrépressible d’amour, de haine, et de toutes autres émotions
étant liées à la personne que l’interlocuteur croira voir à la place de Max.
Autant dire que, pour lui, c’est clairement pas simple à vivre.
Max se décrit
lui-même, dans les premières pages, comme un « sale con ». Ainsi, le
ton est donné : il n’est ni gentil, ni bon ou affectueux. C’est un grand
adepte de l’humour noir (ses réparties mon régulièrement fait rire), du cynisme,
il est trop sûr de lui, il a beaucoup de charisme et il a aussi un brin de
méchanceté, mais pourtant le fond de son âme nous touche à sa façon. Max est un
personnage compliqué, qu’on peut aisément détester de par son comportement.
Mais au fil des pages, on s’attache peu à peu à lui, même si au départ on le
détestait vraiment, et on comprend aussi qu’il est ce qu’il est à cause de l’éducation
qu’il a eu. Sa famille est loin d’être simple, à contraire. Et il n’y a bien
que Silke, sa sœur jumelle aveugle, à qui il tient vraiment et pour qui il
ferait tout.
En fait, hormis
Silke, il y a quasiment aucun bon personnage. Nous sommes plutôt face à une
troupe de gens cyniques, dépravés, violents, abjects. Pas étonnant que Max ait
sombré. (Même Savas, le domestique de Max, m’a surpris de par son comportement.
Je ne m’attendais pas du tout à ça, bien qu’en fait c’était plutôt prévisible.)
Mais, malgré le
fait que ce tome soit trouble et sombre, c’est en fait ce que j’ai aimé. C’est
brut, étrange, déplaisant, et pourtant j’ai suivi avec plaisir Max et sa
découverte, son apprentissage de son don.
Une autre chose
que j’ai apprécié, c’est le fait que des liens se font peu à peu entre Max et
les autres Cavaliers, bien que lui ne le sache pas. En tant que lecteur cela
dit, on commence à rattacher certaines choses ensemble, et j’ai bien aimé cela.
Ça nous rapproche du tome où ils seront ensemble. C’est dans la dernière page
que Max comprend enfin certaines choses (avec la « présence » de
Fabrice), même si pour l’instant il ne saisit pas tout.
Bref, un bon
tome 3, qui me donne très envie d’attaquer de suite le suivant, et de ne pas le
laisser trainer pendant des mois.
Karine N.
Même si ton avis est positif, le livre ne me tente pas :/
RépondreSupprimerPar conte, moi j'adore le genre de caractère que Max possède x)
Oh, pourquoi ça ?
Supprimer^^ j'aime bien aussi, mais dans les premières pages il parait vraiment détestable au plus haut point mdr. C'est sûrement fait exprès.