Merlin, cycle premier - tome 2 : les sept pouvoirs de l'enchanteur de T.A. Barron

Merlin, cycle premier - tome 2 : les sept pouvoirs de l'enchanteur, de T.A. Barron
PARTENARIAT ÉDITIONS NATHAN

En chassant l'esprit maléfique Rhita Gawr du trône de Fincayra, le jeune Emrys, qui a pris le nom de Merlin, a ramené l'espoir sur l'île enchantée. Mais Fincayra vit toujours sous la menace – et la première victime n'est autre que la mère de Merlin. L'adolescent n'a pas le choix : s'il veut la sauver, il doit maîtriser chacun des Sept Chants de Magie… et pour cela, affronter un ogre dont le moindre regard peut le tuer.

• Auteur : T.A. Barron     |     Editeur : Nathan
• Genre : Jeunesse/Fantastique     |    Langue : français
• Date de parution : 04/04/2013     |     Nombre de page(s) : 326

J’ai vraiment bien aimé ce second tome, différent du premier dans le fond, ainsi que dans l’intrigue.

J’ai retrouvé avec joie l’univers de Merlin. On reprend les aventures quelques temps après le tome 1, alors qu’un conseil réunissant des représentants de toutes les créatures de Fincayra est sur le point de commencer. Ce conseil sert d’introduction au texte, avant d’entrer dans la première partie. Il est d’ailleurs distinct du reste par le fait qu’il est écrit à la 3^ème personne du singulier, et non pas à la première comme le reste du roman.

La première partie enchaine 3 semaines après le conseil est met en place l’intrigue et les personnages que nous allons essentiellement suivre. A la fin de cette partie, le trio de tête composé de Merlin, Rhia et Bumbelwy (un nouveau personnage) se lancent dans une quête visant à trouver les Sept Chants de la magie (les 7 pouvoirs de l’enchanteur en fait), seul moyen d’accéder au remède pour sauver la vie de la mère de Merlin.

La seconde partie, c’est la quête en elle-même. Elle est pleine de péripéties, mais pas tant que ça de magie, et c’est peut-être un peu dommage.

Et la troisième partie, c’est la fin de la quête, la fin du roman, mais aussi la partie dans laquelle on trouve quelques révélations.

Au niveau des personnages, Merlin n’a certes que 13 ans, mais je l’ai senti parfois à la limite de prendre la grosse tête (notamment au sujet de la Harpe Fleurie, par exemple). Il est un peu trop orgueilleux à mon gout dans ce tome, surtout au début du roman. Mais apprendre l’humilité fait partie de sa quête.

Rhia est toujours égale à elle-même, lumineuse, intuitive, et j’aime beaucoup son personnage.

Quant à Bumbelwy… on se demande ce qu’il vient faire là. Un bouffon agaçant qui ne sait pas faire rire, qui décide pour une mystérieuse raison de suivre Merlin… on ne comprend pas tout de suite. Mais il se révèle finalement utile.

Ce tome est une sorte de parcours initiatique pour Merlin, le chemin de la sagesse, de l’enchanteur, tout ça sur fond de quête vitale pour sa mère. Par contre, certaines étapes des Chants sont peut-être un peu trop rapide, d’autant qu’en fait, il n’apprend pas à faire quelque chose, mais il apprend quelque chose, 7 leçons de vie correspondant aux 7 chants.

Une chose aussi que j’ai bien apprécié, c’est la présence de la carte en début de tome. Elle permet de bien visualiser le trajet effectué par Merlin.

J’aime les descriptions de ce roman. Elles sont claires et précises, sans toutefois tomber dans l’excès qui plomberait le texte. 

Egalement, l’épée dans le rocher du roi Arthur entre en scène (bien avant d’être planté dans la pierre).

          C’est assez troublant le fait que, malgré qu’il soit aveugle, il décrive pourtant tout en détail grâce à son pouvoir de double vue. Assez souvent on oublie qu’il est aveugle, on croit qu’il voit parfaitement bien, et BIM, une référence à sa cécité.

Ainsi, je trouve que ce second tome est vraiment chouette, bien écrit et très entraînant, et j’ai hâte de connaitre la suite.

A PARAITRE LE 04 AVRIL 2013

Karine N.