jeudi 7 février 2013

La main argentée, chroniques élémiques d'Abel Felibenc

La main argentée, chroniques élémiques, d'Abel Felibenc
- Mon ami, sais-tu où nous sommes dans les âges et le cours du temps ? Discernes-tu les énigmes en cours ? Une grave guerre se profile.
- Les Erates ?
- Ils sont le premier coup sur la tête du clou. Ils ont en effet décidé de sortir de leur pays misérable. Leur vengeance sera terrible. Ils ont ruminé cette guerre durant cinq cents ans car leur création indue n'est pas mince problème. L'injustice dont ils se sentent victimes les rend haineux et le temps a décuplé cette haine.

  • Auteur : Abel Felibenc     |     Editeur : Amalthée
  • Genre : Fantasy     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 157 
Ce texte fut une bonne lecture dans l’ensemble, malgré quelques points noirs et malgré le fait qu’il soit assez court.

Commençons par ce qui m’a posé problème. Si le texte est fluide est agréable à lire, le fait qu’assez souvent est utilisé le verbe « fut » à la place « d’ « était » (par exemple, dès la première phrase : « Le soleil fut bas, éclairant ce fond de vallée dans une lueur orangée ») m’a néanmoins gêné.  Et cette erreur revient assez souvent. J’ai aussi repéré quelques autres soucis de concordance des temps, ou de conjugaison. Ce n’est pas en soit dramatique, mais assez perturbant par moments.
Egalement, il y a un souci avec la ponctuation. Il y a beaucoup, voire trop de phrases exclamatives, et certaines questions sont écrites avec un point d’exclamation au lieu d’interrogation. On s’y habitue assez vite, mais j’avoue que c’est dommage tout de même. Heureusement, ce sont les seules choses qui m’ont dérangé.

Nous suivons Bafine, chevalier élémio retiré dans les montagnes, qui se retrouve chargé de retrouver la Main Argentée car l’attaque des érates est imminente. Il entraine avec lui sa sœur, Elina, qui rapidement emprunte un chemin différent de celui de son frère. Ils ont en effet des tâches différentes à effectuer, mais ils n’en sont pas conscients. C’est en quelque sorte leur destin qui les guide. Sur leur chemin, ils font diverses rencontres, créatures ou humains. J’ai aimé les chats bénis, personnages bien mystérieux auxquels on s’attache vite.
Si Elina est un personnage fort, avec du caractère, je suis plutôt restée indifférente face à Bafine. J’aurais apprécié qu’il s’affirme un peu plus. Mais il n’empêche que c’est un personnage intéressant, bien qu’on manque un peu d’infos le concernant.

La mythologie construite est intéressante, bien que par moment je m’y suis un peu perdue. L’Introduction au passé nous donne toutes les précisions à avoir concernant les angeliôns, les élémios, et les érates, des êtres apparus de l’an premier jusqu’au début du récit. L’introduction est donc pratique pour avoir une idée de l’Histoire de ce monde, pour savoir ce qu’il s’est passé et comprendre ce qu’il se passe dans le récit qui suit et pourquoi. Ainsi, on n’est pas en terre inconnue en commençant la lecture, et on sait d’emblée pourquoi les érates attaquent, et pourquoi la Main argentée est si précieuse.

Bien que le livre soit court, on a tout de même plusieurs passages d’action et de nombreuses péripéties. De plus, le récit s’enchaine vite, on n’a quasiment aucun passage à vide. On prend de suite part à la quête de l’arme, et l’ennui ne peut pas s’installer.

Donc, pour conclure. Une agréable lecture, un texte bien développé qui dose correctement informations, action et péripéties. Des personnages intéressants qu’on prend plaisir à suivre dans leur quête. Bref, un bon moment de lecture pour moi, malgré quelques petits défauts.

Karine N.

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