vendredi 11 janvier 2013

La nuit des morts-vivants de John Russo

La nuit des morts-vivants, de John Russo
Ils arrivent. Des cadavres décomposés s'extirpent de leur tombe et hurlent leur rage dans la nuit. Ils sont en chasse, plus nombreux et plus forts d'heure en heure, poussés par un obsédant besoin de tuer, et de dévorer la chair de leurs proies humaines. Et rien ne pourra les arrêter...
  • Auteur : John Russo     |     Editeur : Milady
  • Genre : Horreur     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 199 

Ce roman, j’ai été tentée principalement parce qu’il parle de zombie, et que la couverture me plaisait bien. Au final, ma lecture en fut agréable dans l’ensemble, malgré quelques petits bémols.

L’histoire en elle-même est plutôt pas mal. Elle se passe sur seulement quelques heures, tout au plus, mais malheureusement la tension n’est pourtant pas à son comble. On a quelques rares attaques de zombies, mais au final, ils restent assez passifs, attendant hors de la maison dans laquelle les personnages ont trouvé refuge. En fait, la seule attaque significative est à la fin du roman. Pour l’intrigue, ça reste assez classique. Un petit groupe de personnes qui se calfeutrent pour se protéger de zombies. Ces personnes sont tous très différentes les unes des autres, autant au niveau du caractère que des actions. On a quelques scènes d’action avec des zombies qui tentent –et réussissent- à les dévorer, et bien évidemment de la tension qui monte entre chaque à cause de l’enfermement.
Le roman est assez court, ce qui en soit n’est pas forcément dommageable, mais je regrette toutefois qu’on n’ait pas quelques infos sur la provenance des zombies. En fait, on ne sait rien, même une fois le roman terminé. L’introduction de deux pages du premier chapitre pourrait paraitre spéciale à certains, du fait qu’on ne suit pas des personnages, ni même un morceau d’histoire. Ce serait plutôt une sorte de… discours concernant la peur de la mort. En rapport avec le texte peut-être, mais peut-être mal inséré également. Juste après ça on enchaine avec Barbara et Johnny qui se rendent sur la tombe de leur père, et là le récit reprend un tour « normal ».

Je suis déçue que le personnage de Barbara soit si effacé. On la rencontre en premier et, d’accord, son frère se fait tuer tout de suite, mais ce n’est pas une raison pour être totalement léthargique pendant tout le roman (sauf quelques minutes à la fin). Du coup, elle s’avère inutile, et je me suis demandée pourquoi elle était là, parce qu’après tout, elle ne fait rien, ne parle pas… je suis donc restée perplexe. Harry m’a vite agacée, à se plaindre sans arrêt et pour n’importe quoi. Je comprends qu’il veuille protéger sa femme et sa fille, mais tout de même, il faudrait rester lucide et logique parfois. Du coup Helen, sa femme, m’a un peu plus plu, du fait qu’elle finit par lui tenir tête. Tom et Judy ne m’ont pas fait une forte impression, mais ils ne m’ont pas déplus non plus. Dommage qu’ils ne soient pas un peu plus présents. En fait, Ben est le personnage qui m’a plu en premier, du fait qu’il affronte les zombies, garde la tête froide et met toute son énergie dans la consolidation de la maison.

En parlant de consolidation… c’est dommage que le roman ne tourne presque qu’autour de ça. D’accord, clouer des planches à toutes les fenêtres, c’est long, mais bon… il aurait pu se passer autre chose que cette mise en place de barricades. Parce qu’en fait, une fois que Ben a plus ou moins terminé, le groupe décide de partir, puis les zombies attaquent, et le roman se termine. Donc bon, je pense que certaines scènes de travaux auraient pu être réduites ou remplacées par autre chose.

La plume de l’auteur va à l’essentiel, peut-être un peu trop d’ailleurs. Certaines scènes manquent de détails, notamment les scènes plutôt gore. Néanmoins, le texte reste fluide et agréable à lire.

Pour conclure, ce fut une lecture distrayante, pas forcément le top du top, mais pas trop mal non plus. Cela dit, je me dis qu’il est peut-être plus intéressant de regarder le film d’après lequel ce roman est basé : La nuit des morts-vivants de Romero. Enfin bon, ce fut tout de même une lecture agréable dans l’ensemble.

Karine N.

2 commentaires:

  1. moi qui suis une vraie froussarde... c'est pas pour moi ! lol

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    1. C'est vrai que, même si les scènes gore ne sont pas trop détaillées, il vaut peut-être mieux éviter si tu n'aimes pas du tout ce genre.

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