Joyeuse Saint-Valentin, de Collectif
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS SHARON KENA
EN PARTENARIAT AVEC LES ÉDITIONS SHARON KENA
La Saint-Valentin peut être merveilleusement romantique, soit atroce.
Quelques auteurs des éditions Sharon Kena se sont réunis pour vous raconter une soirée de Saint-Valentin.
Quand la soirée tourne au conte de fées...
Quand la soirée vire au cauchemar...

- Auteur : Collectif | Editeur : Sharon Kena
- Genre : Romance/Drame | Langue : français
- Date de parution : 14/02/2013 | Nombre de page(s) : 139 (numérique)
Vu le titre et
la date de sortie de ce recueil, il a été facile de deviner sur quoi chaque
nouvelle allait, globalement, porter. Toutefois, chacune d’elle comporte une
petite surprise, et chacune est unique en son genre, nous faisant voyager dans
les univers des auteurs qui ont collaborés pour ce livre, dans leur façon d’écrire.
En plus, chaque nouvelle mentionne le 14 février d’une manière ou d’une autre,
et j’ai vraiment trouvé ça super.
Egalement, le
fait que certaines comporte des éléments surnaturels est une bonne idée, et j’ai
grandement apprécié que ce ne soit pas un recueil de textes mièvres et
dégoulinant d’amour. Au contraire, en plus de l’amour, on a divers sentiments,
tels que la colère, la peur, la douleur, etc., et même, certaines des nouvelles
ne finissent pas franchement bien. C’est très varié, et j’ai beaucoup aimé tous
les textes, même si j’ai mes petites préférences pour une ou deux de ces
nouvelles.
- Quand l’amour est aveugle de Sylvie Barret-Lefelle :
Tout d’abord, j’ai
trouvé le thème du handicap vraiment intéressant. Ici, c’est dans ce thème fort
que se place la romance. On rencontre deux membres du personnel d’une école
spécialisée : Lisa, l’adjointe du directeur (celle que l’on suit), et
Stéphane, un prof principal qui est également aveugle. Si Lisa reste un
personnage somme toute classique, j’ai beaucoup apprécié Stéphane, notamment de
par sa belle description de Lisa. Et puis, avoir le point de vue d’un aveugle
est, je trouve, intéressant, tout comme sa façon de « voir » et d’appréhender
les choses. Egalement, on assiste à la primauté de la beauté intérieure sur la
beauté physique, une leçon que Stéphane nous donne.
- Les amants maudits de Marion Obry :
Pour cette
nouvelle, c’est dans l’univers des dieux égyptiens que nous entrons. Nous avons
donc une trame fantastique, ainsi que quelques légendes. On parle également beaucoup de la légende de
la lune et du soleil, les amants maudits, qui ne se rencontraient que le 14
février. Les humains, jaloux, ont œuvrés pour que plus jamais ils ne se
croisent. Une belle légende, soit dit en passant. On suit donc ici Seth, dieu
du désert et Chadi, une humaine. Chadi est simple, sans prétention, et bien
mystérieuse. Seth est d’ailleurs très étonné de son comportement. La nouvelle
est découpée en deux parties, l’une étant les souvenirs de Seth de ses diverses
rencontres avec Chadi dans les rêves de la demoiselle, et la seconde se passe
sur Terre. La fin est quant à elle vraiment surprenante et émouvante, alors qu’au
fond on aurait dû s’en douter. J’ai vraiment aimé cette nouvelle, elle est très
belle.
- Origine d’Adeline Neetesonne :
Origine est intéressant et original à lire dès
le début je trouve, car dès la première page on comprend qu’on suit un couple d’homosexuelles,
Sarah et Elodie. Si Elodie aime la fête de la Saint Valentin, Sarah au
contraire trouve ça commercial. Mais par amour pour Elodie, on la trouve au
début du texte en train d’organiser leur fête. Une trame fantastique prend
forme pendant leur diner, ayant pour centre une légende lycanthrope. Leur fête
ne se déroule pas du tout comme prévu. La force de l’amour est présente dans le
fait qu’Elodie ne prend pas la fuite quand tout tourne vraiment mal.
- Ce soir où jamais d’Angie L. Deryckère :
On suit ici Ambre, qui travaille
dans un cabinet social, et qui refuse de céder à son patron, Marc, à cause de
son passé, de sa douleur, et de sa dépression qui dure depuis quatre ans. En
effet, le 14 février 4 ans plus tôt, son amoureux est mort, et elle ne s’en est
pas remis.
La fin de cette nouvelle est bouleversante, et pas
tant que ça surprenante par rapport au texte. On a également une pointe de
surnaturelle à la fin du texte, qui rajoute une touche d’émotion à celle déjà
présente.
- Voyage en eaux troubles de Sharon Kena :
Julia et Kevin, son petit ami, s’apprêtent
à fêter la Saint Valentin. Kevin a d’ailleurs organisé tout un programme. Cette
soirée commence comme un conte de fées pour Julia, qui croit rêver… et tout
tourne au cauchemar. Cette nouvelle est l’histoire d’une sombre manipulation,
et de l’amour qui surgit quand on ne s’y attend pas.
- Valentin’s day de Claire Wallaert :
Ouverture de la nouvelle avec Janes,
l’héroïne, devant la tombe de son bien-aimé, Alexander. Elle nous raconte les
circonstances étranges de sa mort, et décide de retrouver le meurtrier, sans
savoir ce qui l’attend. Puis un fantôme entre en scène, amorçant le thème
surnaturel de la nouvelle. L’histoire est vraiment pas mal, et la fin a beau
être sensiblement triste, elle est également belle est raccord avec le texte.
- Drôle de Saint Valentin de Gala de Spax :
Cathy, en couple avec Norbert, de
trente ans son ainé, se rend à l’hôpital où il travaille afin de lui faire une
surprise pour la saint Valentin. Mais les ennuis commencent lorsqu’elle tombe
en panne dans la forêt, sans moyen de contacter qui que ce soit. Un homme
surgit pour la sauver, un infirmier de l’hôpital nommé Donald. Et c’est lui qui
continu les mauvaises nouvelles, en lui annonçant la vérité à propos de
Norbert. Les problèmes s’enchainent, confirmant le fait que Cathy à la poisse.
Quant à la révélation finale… wahou. Elle est surprenante, on ne s’y attend
pas. Le texte est vraiment super, bien écrit et mystérieux.
- Lydia de Frédéric Livyns :
On fait face à une trame
surnaturelle dès le départ. Lydia revient littéralement à la vie le jour de la
Saint Valentin, et est empli d’un désir de vengeance. Elle nous raconte comment
elle en est venue à mourir, puis elle part en quête des coupables de sa
déchéance. J’ai beaucoup aimé le but qu’elle se donne à la fin du texte, j’ai
trouvé que c’était une super façon de clore le recueil, de même que la toute
dernière phrase : Joyeuse Saint Valentin.
Karine N.
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