dimanche 10 juin 2012

Almoha tome 1 : La Muraille interdite de Serge Brussolo

Almoha tome 1 : La Muraille interdite, de Serge Brussolo.
-opération Masse Critique de Babelio-
Quelle est cette immense muraille qui coupe en deux le royaume d'Almoha ?
Au nord règne la famine, la boue, une pesanteur qui lamine les humains et les transforme en monstres pathétiques. Au sud, personne ne sait ce que dissimule le terrible rempart équatorial. Les légendes parlent d'un pays où tout n'est que richesse et beauté. Mais peut-on croire aux légendes ? 
Nath, lui, vit au nord, sur la plaine boueuse. Entre les varans mangeurs d'hommes, la tyrannie des Sentinelles et les nuages pétrifiés, véritables icebergs volants qui s'abattent mortellement sur les cités, Nath se met en quête du paradis. Mais la muraille cache plus d'un secret... et plus d'une épouvante.
  • Auteur : Serge Brussolo     |     Editeur : Milady
  • Genre : Science-Fiction     |    Langue : Français
  • Date de parution : 18/     |     Nombre de pages : 448
Tout d’abord, je tiens à remercier Babelio pour cette opération Masse critique à laquelle j’ai pu participer, et également les éditions Milady, qui ont gentiment proposé ce premier tome de série.
De Serge Brussolo, je ne connaissais que Peggy Sue et les fantômes. Almoha, dès le résumé, paraît différent. Et il l’est. Je ne lis que rarement de la science-fiction, mais ce roman est vraiment une bonne lecture, passionnante et intéressante.

Au niveau de la couverture, pour commencer, celle-ci me plaît bien. On comprend facilement qu’il va y avoir de la lutte, des bestioles… en bref, que l’histoire ne sera pas rose.

L’univers, quant à lui, reste dans le même esprit que celui de Peggy Sue, pour ceux qui connaisse. D’étranges créatures (pas forcément sympathiques) sont présentes dans un monde inconnu, le héros parcoure ce monde, découvre et résous des mystères.

Au début, par rapport aux lézards voulant manger les humains, ça m’a un peu fait penser aux zombies version animale. Tout ce qu’ils veulent, c’est manger, sans se soucier de quoi que ce soit d’autre.
En tout cas, sachez que l’histoire, sans l’être non plus de trop, est violente et sanglante.

Au fil de la lecture, on s’immerge dans un monde chamboulé, où la pesanteur écrase les gens –littéralement- depuis qu’une malédiction a été lancée. On voyage dans Almoha,  un nouveau monde apparemment anciennement visité par les habitants de la Terre, pour notre plus grand plaisir.

Nath, le personnage principal, souffre dès le début et durant le reste de l’histoire. Il a subi et subi encore des pertes. Mais malgré tout, il poursuit sa route et n’abandonne pas. Bien que parfois il ait des réactions un peu stupides, il reste néanmoins quelqu’un de courageux.
Cependant, il lui faut faire, ainsi que les autres, avec la Nature totalement perturbée. Pour donner un petit exemple, les nuages sont devenus meurtriers. Outre le fait que la pesanteur les a rendus aussi solides que des icebergs venant écraser les villes, la pluie est également touchée par ce phénomène, devenant des cailloux tombant à grande vitesse et faisant nombre de victimes.

Le roman est découpé en deux « livres », l’un se passant d’un côté du mur, et l’autre livre se déroulant, comme pouvait le laisser supposer le titre, de l’autre côté de la muraille. La première partie nous présente les conditions de vie dans ce monde désolé, couvert de boue plus ou moins sèche. Chaque chose est un danger et il ne faut se fier à personne.
On fait aussi connaissance avec les personnages principaux, Nath, que l’on suit tout du long, Neb Orn le harponneur de nuages, et Sigrid, la jeune femme forte et volontaire qui ne mâche pas ses mots.

La seconde partie, plus courte que la première, nous présente une partie d’Almoha totalement différente de la première, quoiqu’aussi dangereuse. Dans cette partie, j’ai retrouvé l’esprit de Peggy Sue, notamment du tome 2 : Le Sommeil du démon. Cette partie se termine aussi sur des choses qui ne peuvent qu’annoncer une suite.

Donc, pour conclure, Almoha tome 1 est une bonne lecture, qui fait voyager et frissonner, un texte de science-fiction pas trop compliqué qui, je pense, peut plaire à beaucoup.

Karine N.

4 commentaires:

  1. J'ai lu toutes les saga jeunesse de cet auteur quand j'étais plus jeune. Mais quand j'ai voulu retenter l'autre jour, je n'ai pas accroché.
    Ta chronique me fait envie en tout cas !

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    1. Pareil pour moi. J'ai principalement lu les Peggy Sue, et j'avais peur que ce roman soit trop dans la même idée. Mais au final c'est bien différent, et j'ai bien apprécié ma lecture. C'est une agréable découverte.

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  2. Ah bon tu retrouves seulement l'esprit peggy sue dans la deuxième partie? Moi je trouve qu'au contraire tout le roman est largement ancré dans cet esprit là, enfin plutôt l'inverse peggy sue est ancré. La façon dont Brussolo développe l'histoire, le personnage de Nath déjà, j'avais l'impression de lire une aventure de peggy sue mais au masculin haha
    C'est d'ailleurs un peu dommage en ayant lu que des Peggy Sue que tu ais lu celui là, parce que, Brussolo a un éventail tellement large dans ses écrit, c'est vraiment impressionnant! J'aurais même du mal à t'en conseiller parce que, tous ce que j'ai lu étaient tous excellent sans exception haha x)
    Bonne continuation en tout cas (:

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    1. ^^ c'était plutôt concernant l'univers que je disais ça. Au départ, ça m'a semblé moins peggy sue que la seconde partie. Mais c'est vrai qu'au niveau des personnages, ça l'est un peu aussi.
      arff, il faut que je trouve d'autre de ses romans, qui seraient totalement différents. Là c'était un partenariat, donc je l'ai découvert avec plaisir, mais au fond je ne suis pas certaine que dans d'autres condition je l'aurais acheté de moi-même.

      Bonne continuation à toi aussi :)

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