mardi 8 mai 2012

Une Vie par-delà la lumière de Marion Obry

Une Vie par-delà la lumière, de Marion Obry.
A l'insu des humains, sous terre, vit un peuple aussi étrange que dangereux.
Magnifiques créatures à la peau pâle, aux traits gracieux et aux ailes élégantes,
elles auraient tout des fées sur leur régime alimentaire n'était pas uniquement composé de sang frais... 
  • Auteur : Marion Obry     |     Editeur : anciennement MB, réédité chez Valentina
  • Genre : Fantastique     |    Langue : Français
  • Date de parution : ?/     |     Nombre de pages : 325
Une Vie par-delà la lumière, c’est un texte que je suis depuis un moment. Pour tout dire, depuis ses débuts sur Skyrock. Autant dire que cette parution sous format roman est une consécration pour l’auteure, qui va également voir un autre de ses textes publié aux éditions Sharon Kena.  

Hors donc, parlons de l’histoire. Je suppose que vous connaissez les fées, ainsi que les vampires. Mais connaissez-vous les fées qui vivent sous terre et ont besoin de se nourrir de sang pour vivre ? Ca non, et c’est ce qui fait l’originalité de ce récit. J’aime vraiment beaucoup le fait que Marion ai réinterprété le mythe du vampire et de la fée pour les tourner à son idée. C’est un incroyable mélange qui marche très bien.

Ce peuple vivant à l’insu des humains est en pleine guerre de pouvoir, le roi ayant dû fuir avec sa femme et sa fille car son frère voulait le tuer, frère qui lui a d’ailleurs ravi le trône. Je n’en dirais pas plus pour vous laisser du suspense, mais en tout cas, je trouve l’intrigue très bien trouvée et bien écrite.

Yaëlle est une adolescente à laquelle on peut facilement s’identifier, niveau personnalité et caractère du moins. Au lycée, elle est persécuté par la « reine des abeilles » Barbara. Mais elle peut compter sur Erwan, son meilleur –et seul- ami.

Mais dans les personnages, il y a aussi Kyhaël, le Prince du royaume souterrain. Lui, il est mystérieux (au début, jusqu’à ce que l’on comprenne son comportement), protecteur. En bref, je l’adore ! Il refuse d’être un monstre, il refuse de laisser sa nature de prédateur dominer. Il tente de la contenir, en vain. On sent son malheur et son désespoir.

Sinon, autre chose que j’ai bien apprécié, c’est la relation très bien retranscrite entre Yaëlle et Kyhaël. J’aurais voulu avoir une jumelle, ou un jumeau. Du coup, j’aime beaucoup leur attachement, leur proximité.

Concernant le style d’écriture de Marion, il est fluide et facile à lire. J’ai tout de même repéré quelques coquilles, mais rien de bien grave. Un autre point original, c’est la façon dont les chapitres ont été découpés. On se retrouve avec deux narrateurs différents, qui en viennent, vers la seconde partie du livre, à relater les mêmes évènements. Toutefois, si l’on ne fait pas attention, on pourrait s’y perdre durant la lecture. Il suffit d’être attentif, c’est tout.

La fin est… superbe, surtout les deux passages entre les personnages. J’ai trouvé cela très beau, et c’est une bonne conclusion pour le roman.

Bon sinon, au niveau des points un peu plus négatifs, mais pas tant que cela gênant. En fait, je relèverais surtout la présence de certains clichés, tel que Barbara, la fille détestable à souhait, ou l’oncle qui usurpe le trône. Mais bon, ça ne m’a pas vraiment gênée. Après tout, je pense qu’il y a au moins un cliché dans chaque roman. Alors peu importe.

          Pour conclure, Une Vie par-delà la lumière est un roman que j’avais adoré lire sur le net, et que je suis ravie d’avoir maintenant sous la forme de roman pour pouvoir le relire à volonté. Je vous conseille vraiment de le lire, c’est une superbe lecture.

Karine N.

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