Demonica tome 1 : Plaisir déchaîné de Larissa Ione

Demonica tome 1 : Plaisir déchaîné, de Larissa Ione.

Il est un endroit où l’extase peut vous coûter la vie.

Tayla Mancuso est tueuse de démons. Mais sa vie bascule le jour où elle se réveille, grièvement blessée, dans un hôpital peu commun. Eidolon, le chirurgien qui lui sauve la vie est un incube et, malgré la haine qu’elle voue à son espèce, la jeune femme ne peut résister à ses charmes…

Tayla est alors confrontée à un terrible dilemme : trahir les siens ou l’homme qui la fait se consumer de désir ?

Mais la séduisante tueuse n’est pas la seule à être en émoi. Et la fascination d’Eidolon pour cette ennemie jurée pourrait bien coûter la vie au démon.

D’autant qu’il ne devrait pas perdre son temps avec une humaine : la folie va l’emporter s’il ne trouve pas une compagne démoniaque au plus vite. Eidolon pourrait-il oser l’impensable et s’offrir corps et âme à la tueuse ?

• Auteur : Larissa Ione     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit-Lit/Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : 20/04/2012     |     Nombre de pages : 416

J’ai entendu du bien comme du moins bien concernant ce premier tome d’une toute nouvelle série. Mais au final, j’ai décidé de me faire mon propre avis. Dérogeant à mon habitude, je n’ai donc acheté que le tome 1 pour me faire une idée… et je regrette de ne pas avoir le 2 maintenant.

Bon, commençons par le négatif. Il n’y en a qu’un seul point, mais pouvant être de taille pour certains : la présence quasi omniprésente du sexe. Bon, en même temps, avec des démons et plus particulièrement des incubes, il ne fallait pas trop s’attendre à autre chose. Mais il est vrai que les scènes sont assez nombreuses, et j’ai été franchement surprise par la rapidité à laquelle survient la première. C’est un développement trop rapide pour moi. Mais bon, cette affluence de scènes est contrebalancée par le fait qu’elles sont bien écrites. Et puis, je ne peux pas cacher que tout cela m’a un peu –voire beaucoup- émoustillée.

Concernant l’histoire maintenant. Nous voilà embarqué dans un monde réel, certes, mais peuplé de différents et nombreux démons, aussi divers qu’étranges. Cela étant, ils vivent tous cachés, sauf certains qui peuvent vivre parmi les humains sans se faire repérer.

Et puis, il y a les Aegis, chargés d’éradiquer les démons. Bon, ce point est assez cliché, des « gentils » qui traquent et tuent les démons. Mais enfin, c’est assez complexe sous la surface classique.

Abordons les personnages, en commençant par Eidolon. Lui, il est un démon seminus, un incube. Mais il est aussi médecin dans l’Underworld General, un hôpital pour démons dissimulé par un sort. Il a également deux frères assez présents dans ce tome, Shade et Wraith, dont on devine que l’on suivra les aventures dans les tomes futurs.

Les seminus ne sont pas nombreux parmi le vaste peuple des démons, et subissent, vers leurs 100 ans, la s’genesis. Ce changement les rend très dangereux, en plus de les obliger à chercher des femelles pour se reproduire, et leurs pulsions sont très intenses pendant ce moment. D’où les nombres scènes chaudes, car Eidolon approche de ce changement.

Tayla, elle, est une guerrière aegie (évidemment !). Forte, autant mentalement que physiquement, elle sait faire face aux évènements. Elle se retrouve blessée et récupérée, avec le démon qu’elle attaquait, par une ambulance démoniaque l’amenant dans l’hôpital de ce cher Eidolon (re-évidemment !). Oui en effet, on peut aisément deviner ce qu’il va se passer concernant ces deux-là. Le mystère ne plane pas des masses.

Cela étant, malgré une certaine prévisibilité, j’ai aimé cet univers de démons qui me change agréablement des vampires, bien qu’ils soient présents. Les démons sont variés, et j’ai hâte d’en découvrir plus sur les espèces, même les plus sanglantes. L’écriture de l’auteure est de plus fluide et agréable à lire.

Comme j’ai appris récemment que cette série comptera cinq tomes, je pense que je vais la suivre jusqu’au bout, car je pense qu’elle pourrait se développer de manière intéressante. Il y a du potentiel.

Karine N.