Vicki Nelson 1 : Le prix du sang de Tanya Huff

Vicki Nelson 1 : Le prix du sang, de Tanya Huff.

Un hurlement retentit... et les anciens réflexes de Vicki se réveillent. Trop tard : la victime gît, la gorge déchiquetée, tandis qu'une silhouette fuit dans les tunnels sombres du métro. Ancien flic devenue détective privé, Vicki Nelson ne peut s'empêcher d'enquêter sur cette affaire. Mais, plus elle avance, plus elle comprend qu'elle est sur la trace de créatures bien plus dangereuses que tout ce qu'elle a pu affronter.

• Auteur : Tanya Huff     |     Editeur : J'ai lu
• Genre : Bit-lit/Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : 05/06/2010     |     Nombre de pages : 316

Cette série, je la découvre grâce à une opération faites dans le Cultura près de chez moi : « Deux livres de poches achetés, un offert ». Dans l’ensemble, c’est une bonne découverte, bien que l’histoire soit un peu légère. Mais entrons plus dans les détails.

D’abord, l’histoire de ce premier tome. Un tueur en série sévit à Toronto. Vicki Nelson, ex-flic devenue détective privé à cause de problèmes de vue, assiste malgré elle au premier meurtre pour le moins sanglant, premier d’une longue série. Les victimes sont retrouvées la gorge arrachée et vidées de leur sang. Autant dire que les journalistes se jettent sur ces faits atroces et bien vite les gros titres accusent un vampire. Mais les vampires n’existent pas, n’est-ce pas ? Vicki en est persuadée, jusqu’au jour où elle est engagée par une proche de la première victime croyant dur comme fer à ce mythe afin de retrouver le meurtrier. Et c’est en enquêtant qu’elle croisera, à la faveur de la nuit et d’un nouveau meurtre, le ténébreux Henry Fitzroy. Contraints de faire équipe –un enquêtant de jour, l’autre de nuit-, ils se lancent sur la piste du tueur afin d’arrêter l’avalanche de cadavres et accessoirement de faire taire les rumeurs vampiriques.

Contrairement à l’habituelle héroïne aux pouvoirs paranormaux, ici Vicki est tout à fait normale. Elle est même atteinte d’une maladie lui faisant perdre peu à peu la vue. Autant dire que ce n’est pas la super-héroïne de base. Cela étant, c’est une femme forte qui refuse de se laisser marcher sur les pieds.

Henry Fitzroy, quant à lui, et le prototype du vampire classique. Il ne peut pas supporter la lumière du soleil,  dort la journée et sort la nuit et aime se nourrir de sang. A travers le roman on découvre un peu de son passé via des flash-backs vraiment intéressants et nous renseignant sur le caractère du personnage. Henry est le fils illégitime d’Henry VIII, vieux de quatre siècles il est pourtant très bien intégré et travaille comme écrivain, ce qui lui permet de justifier ses horaires décalées.

Venons-en au léger point noir, l’intrigue. Elle n’est pas emplie de suspens, étant donné que l’on comprend rapidement qui est le « méchant ». Mais bon, c’est intéressant de suivre ce méchant en question à travers les quelques passages le concernant.

Par contre, je trouve dommage que l’on n’en apprenne pas plus sur l’univers fantastique de ce roman. Les vampires et démons sont présents, mais on apprend quasiment rien sur eux. C’est frustrant.

Et puis, il y a aussi une relation qui se crée entre Vicki et Henry, même si ça reste très prévisible.

C’est tout de même un bon petit roman, qui donne envie de lire la suite, rien que pour savoir ce que vont devenir les personnages.

Karine N.