Les Gardiens de l'éternité tome 3 : Styx, d'Alexandra Ivy.
Darcy Smith est
détentrice d’un pouvoir capable d’influencer le destin d’une espèce
entière de démons. Aussi devient-elle un pion dans la
lutte opposant vampires et garous…
Salvatore
Giuliani sait que le temps est compté pour les garous. Il compte faire
de Darcy sa plus grande conquête et sa reine, car elle seule
possède la clé de leur survie. Mais Styx, l’Anasso des vampires, est
prêt à tout pour sauver Darcy d’une morsure qui la plongerait à jamais
dans une vie de servitude…
J’ai commencé ce
troisième tome alors que j’étais malade, et je dois dire que Styx est une
excellente distraction à la douleur. Je n’ai clairement pas vu l’après-midi
passer. J’ai adoré ce troisième tome, où l’intrigue est nettement plus
travaillée.
L’intrigue est
en effet plus complexe. On retrouve donc Styx, devenu le nouvel Anasso, qui se
retrouve à devoir faire face à une menace loup-garou. En effet, ceux-ci ont un
nouveau roi qui refuse de se plier aux anciens accords passés avec les
vampires. Salvatore, car tel est son nom, veut sauver son peuple de l’extinction
qui le menace. Et pour cela, il recherche Darcy Smith. Quand Styx découvre l’intérêt
de Salvatore pour cette jeune femme, il prend la décision de l’enlever pour
tenter de négocier avec le garou. Du moins, c’était le plan de base, car rien
ne va se passé comme il l’avait prévu.
Du coup, avec ce
nouveau tome, on en apprend plus sur les loups-garous, dont on ne savait encore
rien. Seul différence avec la vision classique de cette espèce, dont celle d’Alexandra
Ivy se rapproche assez, c’est le fait qu’au sein de la meute une distinction
est faite entre les sangs-purs (nés de parents garous) et les « bâtards »
(les humains mordus).
La romance est
bien entendu présente, comme dans chaque tome, avec un nouveau couple se
formant, celui de Darcy et Styx. D’ailleurs, ce n’est pas une romance de tout
repos.
Et puis il y a
Levet aussi, qui par sa présence apporte l’humour à l’histoire.
Niveau
personnages, Darcy est LE personnage central de l’histoire. Elle ne se laisse
pas faire, elle n’est pas une « naïve amoureuse », elle ne laisse pas
Styx décider pour elle. On s’attache à elle de par sa force de caractère, ainsi
que sa relation avec le roi des vampires, une relation vraiment belle.
D’ailleurs, en
parlant de Styx, on voit clairement son évolution dans ce tome. Il passe
progressivement du roi vampire froid et distant au vampire amoureux, tendre et
protecteur.
Quant à
Salvatore Giuliani, on remarque tout de suite son arrogance et son côté imbu de
lui-même. C’est certes le « méchant » de l’histoire, mais il reste
tout de même humain, car c’est pour le bien de sa meute qu’il agit de cette
façon.
Enfin, on
retrouve aussi Viper, Shay, Abby et Dante dans ce tome, ce qui est une bonne
chose je trouve. Ainsi on n’oublie pas que chaque tome fait partie d’une série
avec un fil directeur.
Karine N.
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