Apocalypsis tome 2 - Cavalier Rouge : Edo, de Eli Esseriam.
La fin du monde est proche.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"J'ai fait ouvrir le sol sous leurs pieds. J'ai fait tomber le feu sur leurs manteaux. J'ai fait abattre la foudre sur leurs têtes. Sous mes pieds, la terre était stable et solide. J'étais au milieu des flammes mais elles me léchaient sans me mordre. Les éclairs m'éblouissaient sans me frapper. C'était merveilleux. J'étais le coeur de la Nature. Le cinquième élément dans un corps qui se fatiguait doucement." - Edo Halilovic, Cavalier Rouge.
Ils sont quatre jeunes de 17 ans : Alice, Edo, Maximilian et Elias. Ils sont les Cavaliers de l'Apocalypse. Ils n'épargneront que 144 000 âmes. En ferez-vous partie ?
"J'ai fait ouvrir le sol sous leurs pieds. J'ai fait tomber le feu sur leurs manteaux. J'ai fait abattre la foudre sur leurs têtes. Sous mes pieds, la terre était stable et solide. J'étais au milieu des flammes mais elles me léchaient sans me mordre. Les éclairs m'éblouissaient sans me frapper. C'était merveilleux. J'étais le coeur de la Nature. Le cinquième élément dans un corps qui se fatiguait doucement." - Edo Halilovic, Cavalier Rouge.
- Auteur : Eli Esseriam | Editeur : Nouvel Angle
- Genre : Fantastique/Jeunesse | Langue : Français
- Date de parution : 19/01/2012 | Nombre de pages : 237
Le tome 2 de
cette série fut tout aussi rapide que le premier à lire. C’est vraiment un
plaisir de tomber sur des livres qui se dévorent littéralement. C’est une
excellente suite, différente du premier tome, mais pourtant dans sa continuité.
On suit ici Edo,
jeune homme bosniaque ayant survécu au génocide de Srebrenica –ce qui laisse
présumer qu’il n’a clairement pas eu une enfance joyeuse- et qui vit dans la
misère avec sa mère, vendeuse dans un snack et prostituée, son père alcoolique
et son petit frère Anel, ange semblant déplacé dans cette famille.
Edo est
constamment en colère. Cette émotion le caractérise, elle bout en lui, tel un
volcan, et parfois elle explose. Son quotidien est donc la violence, avec les
combats qu’il fait pour gagner de l’argent afin de nourrir son frère, seul
personne qui lui importe.
Edo est donc
différent d’Alice, mais tout autant en marge de la société. Lui n’est pas
ultra-intelligent et misanthrope, mais c’est un voleur, un tueur, un violent à
l’état brut.
Bien évidemment
vient le moment où son pouvoir s’éveille et le modifie, exacerbant ses
caractéristiques naturelles, augmentant sa violence. Edo peut lire dans les cœurs
et modifier leurs émotions, ayant une préférence pour augmenter la colère, bien
qu’il fasse des exceptions pour certaines personnes qu’il apaise.
Je tiens à
souligner le talent avec lequel Eli Esseriam nous met dans la peau du personnage.
Encore une fois, l'utilisation de la première personne nous permet de nous
identifier plus facilement. Mais outre se fait, on peut remarquer que l’auteure
a le talent de changer de caractère de personnage avec brio. Dans ce tome, on
ne retrouve pas du tout les caractéristiques d’Alice. C’est un nouveau
personnage, et on le sent bien.
On sent
réellement la violence qui habite le Cavalier Rouge, mais on ne le déteste pas,
au contraire, on s’attache à lui, on comprend pourquoi il agit de telle ou
telle façon.
Il est
rapidement fait mention d’Alice, dont Edo apprend qu’il devra la trouver, elle
et les deux autres cavaliers. Mais dans ce second tome on se concentre vraiment
sur ce second cavalier, un tome qui nous le présente afin de mieux appréhender
plus tard le 5ème tome.
J’ai vraiment
apprécié ce tome, sa violence, sa haine. C’est troublant et bien écrit, et on s’attache
vraiment à Edo.
Karine N.
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