La Confrérie de la dague noire tome 3 : l'amant furieux de J.R. Ward

L'Amant furieux, de J.R. Ward
La Confrérie de la dague noire - tome 3 

Une guerre fait rage à l'insu des humains.
Six vampires protègent leur espèce contre la Société des éradiqueurs. Ils sont regroupés au sein de la mystérieuse Confrérie de la dague noire. Zadiste, ancien esclave de sang, est le plus effrayant des membres de la Confrérie. Réputé pour sa fureur intarissable, ce sauvage est craint des humains et des vampires. La terreur est sa seule compagne et la souffrance sa seule passion... jusqu'à ce qu'il tire une ravissante femelle des griffes des éradiqueurs.
Tout pourrait changer, mais le guerrier est rattrapé par son passé et se sent glisser lentement vers la folie. Animé par un désir de vengeance, il fera tout pour protéger Bella de ses bourreaux et surtout... de lui-même.

• Auteur : J.R. Ward     |     Editeur : Milady
• Genre : Bit/lit/Romance paranormale     |    Langue : Français
• Date de parution : 19/08/2010     |     Nombre de pages : 576

Et voilà, j’ai déjà terminé le tome trois. Et dire qu’il va falloir que je patiente avant d’acheter les suivants, quelle galère.

En attendant, j’ai le droit de crier : ZADISTE JE T’AIME !!!!! Non parce que c’est un peu le cas, mine de rien. Malgré sa violence, sa misogynie et ses bizarreries, j’en suis folle.

Enfin, concernant le tome en lui-même, c’est un concentré d’émotions (rire, tristesse –Wellsie !- passion, etc.) et de violence. Il fallait s’y attendre, connaissant ce guerrier. Cependant, il est tombé sur un os avec Bella. Déjà qu’elle lui fait ressentir des choses que jamais il n’a ressenti, mais en plus elle se permet de lui crier dessus, de lui parler franchement et elle n’a pas peur de lui. Pas étonnant qu’il soit perdu.

J.R. Ward monte encore d’un cran avec ce tome, malgré la traduction qui laisse un peu à désirer. Les négations sont de nouveau absentes. On pourrait penser que c’est fait exprès mais…

Bon. Ce tome est empli de révélations. Tout d’abord, concernant le mode de vie des aristocrates vampires, Bella en faisant partie. On rencontre sa mère, très digne, et son frère, qui endosse le rôle de chef de famille. Vhengeance dissimule d’ailleurs quelque chose qui le met en danger, mais ne l’empêche pas d’aimer inconditionnellement sa famille.

Quant à John, installé chez Tohrment et Wellsie, il commence sa formation, s’attache à sa nouvelle famille et fait face à de surprenantes découvertes suite à sa visite chez le médecin Havers (D’ailleurs, ma théorie du tome 2 le concernant semble se concrétiser). Egalement, il cache lui aussi quelque chose, un fait qui semble le bouffer de l’intérieur, une chose qu’il refuse de raconter à quiconque.

Bella est moins attachante que les héroïnes des tomes précédents. Je ne sais pas à quoi ça se joue, mais je préférais Beth ou Mary. Cela étant, elle reste un bon personnage, hésitant entre Zadiste et son jumeau Fhurie. Cela étant, c’est étrange qu’elle n’ait pas remarqué que Fhurie ne lui était pas indifférent, mais bon, passons.

En fait, ce tome retrace surtout les liens conflictuels entre les jumeaux. Ils sont tous les deux torturés et émouvants, Zadiste jouant les durs insensibles et Fhurie tentant de le ramener « parmi les vivants ». Grâce à des retours en arrière, on apprend comment Fhurie n’a pas cessé de chercher son frère après son enlèvement, comment il l’avait sauvé et perdu sa jambe. Toutefois, rien n’indique les raisons de son vœu d’abstinence.

Concernant Zadiste, ses souvenirs sont ceux que j’ai préférés. On comprend clairement qu’il n’est pas vraiment un monstre, juste un homme bafoué et détruit de l’intérieur, limite fou. Ses souvenirs de son calvaire qui a duré plus de 100 ans sont criants de réalité, au point que ça en donne des frissons. Il a perdu son humanité, il se dégoute profondément et tout ceci est très bien retranscrit par l’auteur.

Vous l’aurez compris, j’ai véritablement aimé ce tome tragique et poignant.

Karine N.