L’Intelligence Artificielle qui, en un hiver, avait dompté l’humanité
est sur le déclin. Retranchée dans un ancien château dans les
contreforts vosgiens, elle observe ses partisans affronter les
résistants, toujours mieux organisés. Dans cette atmosphère de
confrontation où la joie des victoires est entachée par l’amertume des
représailles, les cinq Keller, ballotés par les événements, convergent
vers les Vosges et le chalet de Tomi. Celui-ci aura-t-il l’occasion de
voir sa famille réunie avant que le cancer ou la guerre ne l’emporte ?
Et quel sera le prix à payer pour que les hommes se libèrent du joug
écologiste de l’IA ?
- Auteur : Johan Heliot | Editeur : Gulf Stream
- Genre : Dystopie/Science-Fiction | Langue : Français
- Date de parution : 28/01/2016 | Nombre de pages : 243
Et voilà, la fin
de CIEL arrive avec ce quatrième
tome. Je remercie au passage les éditions Gulf Stream de me l'avoir fait
parvenir.
Nous retrouvons
bien entendu les 5 membres de la famille Keller, dans tome qui annonce la fin
de la série dès les premières pages : la révolte est lancée, les affrontements
rebelles contre machines s'enchainent, et le CIEL perd le contrôle de la
situation.
Tandis que Tomi
s'enfui d'un camp en compagnie de Mathis et d'enfants qu'ils ont sauvés, Peter,
le premier Homo Mechanicus, tente de
se soustraire au contrôle du CIEL. Thomas est coincé en plein Paris, au cœur
des affrontements, partagé entre son obéissance feinte à sa Référente, et son
attachement à Anna, la rebelle traitresse. Jenny se morfond dans sa cellule du
CIEL, qui lui a arraché son bébé de force. Sarah, quant à elle, est bien décidée
à sauver sa fille, comme elle l'a promis.
Tout ce petit
monde a pour objectif plus ou moins lointain de rejoindre le refuge de Tomi,
son chalet perdu dans la montagne, où ils devaient tous se retrouver avant le
début du chaos.
Ce tome, en plus
d'être assez court, se lit également très vite : en peu de temps on a dévoré le
livre, tant on veut savoir comment les choses vont se terminer pour les Keller,
mais aussi pour l'humanité.
Si tout s’enchaîne
très vite (si bien qu’on ne voit pas le temps passer, ni les pages défiler d’ailleurs),
on remarque quand même clairement que, peu à peu, malgré les épreuves, le
danger et une fin annoncée, l’humanité a encore de la ressources. Des liens se
tissent entre des gens qui ne se seraient jamais parlés en temps normal, l’entraide
est là (mais aussi des mauvaises actions, bien entendu), et tout le monde se
soutien dans la rébellion.
Comme quoi, même
contre la machine et quand tout semble perdu, l’être humain sait remonter la
pente et apprendre de ses erreurs.
La machine,
quant à elle, qui a toujours calculé des probabilités, des statistiques, et s’est
bornée à tirer les conclusions « logique » des diverses situations,
doit se rencontre compte que l’Humanité n’est pas complètement perdue. C’est
une bonne leçon à tirer : grâce à quelques personnes, l’Humanité peut être
sauvée, si tant est que les gens ne restent pas passifs.
En somme, c’est
une très bonne tétralogie que nous a offert là Johan Heliot, nous retraçant une
année entière de chaos, de souffrance pour une petite famille, mais aussi pour
le monde entier.
Karine N.
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