dimanche 11 août 2013

Jakera tome 1 d'Amparo Seith

Jakera tome 1, d'Amparo Seith
SERVICE PRESSE AVEC L'AUTEURE
Bienvenue à Jakera, grande ville de Iérasia, pays verrouillé au reste du monde. Rien ni personne n'entre à Iérasia à moins d'avoir été choisi par l'élite dirigeante, surtout en ce qui concerne le monde la culture étrangère: sont entièrement bannis le cinéma, la littérature et la musique.
L'Etat tout puissant, aidé d'une compagnie privée ayant le monopole sur tout ce qui se produit ou se vend dans le pays, contrôle la vie des habitants d'une poigne de fer.

Je m'appelle Jinja et c'est là que je vis. Je partage mon temps entre mes études et mon travail dans un café. Ma vie est tout ce qu'il y a de plus ennuyeuse. Mais tout va changer le jour où Charlie, mon patron, va décider d'ouvrir un cinéma clandestin.

Au risque de tout perdre, c'est ainsi que nait la rébellion. Notre combat pour la culture.
  • Auteurs : Amparo Seith     |     Editeur : auto-édition
  • Genre : Science-fiction/Dystopie     |    Langue : français
  • Date de parution :     |     Nombre de page(s) : 269 (numérique)
D’abord, je remercie l’auteure qui m’a gentiment proposé de lire son roman. Jakera fut une découverte très plaisante et intéressante que je ne regrette pas du tout.

Jakera est un roman à l’univers dystopique intéressant. Le président Kaapio a interdit tous les spiritueux, ainsi que tout un tas d’autres choses qui faisait le plaisir des habitants de Ierasia. C’est un endoctrinement total, un lavage de cerveaux global qui est fait sur le peuple de Ierasia. De plus, The Boxa Company régente tout ce qui s’achète (ou non) dans le pays. C’est cette compagnie qui crée tout, vend tout, etc. Bref, beaucoup de choses sont censurées, interdites.
Vivre à Jakera n’est pas simple. D’une part, à cause de la mainmise de The Boxa qui contrôle tout, puis la censure de la culture, autant musicale que littéraire. En effet, Boxa suit un schéma très précis afin de vendre un maximum, et tout est créé par ordinateur. Ainsi donc, il n’y a plus de vrais musiciens embauchés, etc. C’est pourquoi Matt, un ami musicien de Jinja, rencontre des difficultés pour trouver un travail.

Ce livre est très tourné vers la culture, notamment musicale, cinématographique et littéraire. Ainsi, Jinja a un ami musicien qui n’arrive pas à se faire embaucher, son patron rêve d’ouvrir un cinéma clandestin diffusant des films interdits, et Jude apporte sa culture musicale dans la vie de Jinja. Je trouve cette idée vraiment superbe, un univers dystopique centré sur la culture, sur la censure, et sur la volonté d’une minorité de lutter contre cela.

La tension augmente crescendo, les évènements s’enchainent et s’aggravent au fur et à mesure. On est vraiment happé dans le récit. Par contre, je trouve un peu dommage que la romance de Jinja et Jude prenne tant de place, au détriment de la révolution organisée au Sparrow et prenant le pas sur l’univers dystopique dont au final on ne connait pas beaucoup de choses. Cela étant, cette histoire d’amour reste plaisante à suivre.
Au fil des pages, la rébellion prend de l’ampleur. Les cinémas clandestins se multiplient, et c’est un véritable réseau cinémato-musical qui se crée entre les divers commerces indépendants ayant fermés à cause du Boxa. Bien évidemment, des ennuis surviennent également. Après tout, ceux que fait le petit groupe est illégal, et obtenir le matériel nécessaire, organisé des projections privées est interdit, donc très risqué. Du coup, on pressent que des pertes seront forcément au rendez-vous, pertes qui nous émeuvent beaucoup.

Au niveau des personnages, Jinja est une héroïne maladroite, craintive, qui travaille dans un café, le Sparrow. Sa vie opère un changement progressif à partir du moment où elle rencontre Jude, un métèque (un étranger) très mystérieux. Au fil des pages elle s’affirme, trouve sa voie.  Jude est un étranger, un anglais, dont Jinja tombe amoureuse. Il semble cacher des choses, que l’on découvre peu à peu. Il est le déclencheur des changements dans la vie de Jinja, mais aussi dans la vie de tout le Sparrow, à l’instar de Sarah, une employée de Boxa qui va aider Charlie, le patron du Sparrow, à réaliser son rêve.
D’autres personnages sont présents, à savoir Caro, la meilleure amie de Jinja, Steven, Oliver et j’en passe. Tous ont leur moment important, et c’est plaisant de voir que chaque personnage est bien présent dans le texte.

Quant à la fin… elle induit une suite, étant donné que plusieurs points ne sont pas vraiment résolus. En tout cas, la rébellion est en marche. J’ai beaucoup aimé Jakera, et je le conseille à ceux qui aiment ce genre.

Karine N.

2 commentaires:

  1. Je me laisserai peut-être tenter... mais à première vue, la couverture ne m'attire aucunement! mais l'avis reste intéressant tout de même :-) Bonne lecture xox

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    1. La couverture n'est pas tip-top, mais convient plutôt bien à l'esprit de culture présent dans le texte. Et puis bon, comme je l'ai lu en numérique, ce n'est pas gênant ^^

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