vendredi 10 janvier 2020

Evil tome 2 : Vengeful de V.E. Schwab

Evil tome 2 : Vengeful, de V.E. Schwab
C'est la deuxième fois que Victor Vale revient à la vie – et, il faut bien le dire, ce n'est pas le genre de chose qui devient plus facile avec le temps...
Terrible ironie du sort : cinq ans après le féroce affrontement qui a opposé les EO les plus puissants que Merit ait jamais connus, les rôles se sont totalement inversés. C'est le tour d'Eli de croupir en prison quand Victor, lui, trace son chemin macabre de ville en ville, entraînant dans son sillage sa petite famille de fortune. Et, le moins qu'on puisse dire, c'est que le prix à payer pour revenir à la vie est particulièrement élevé quand on est un EO...

Mais tandis que les deux ennemis jurés se débattent, en proie à leurs démons, émerge à Merit un nouveau maître du jeu – une maîtresse, en l'occurrence. Épouse d'un membre éminent de la mafia, Marcella Riggins n'était déjà pas une tendre avant sa mort et les conditions pour le moins contrariantes de sa disparition n'ont rien fait pour améliorer son tempérament. Car si elle n'a rien contre le meurtre, elle tolère beaucoup moins d'en être la victime. Armée de ses nouveaux pouvoirs, elle n'a désormais plus qu'une idée en tête, semer le chaos et la destruction afin de mettre la ville tout entière à ses pieds...
  • Auteur : V.E. Schwab     |     Editeur : Lumen
  • Genre : Young adult/Science-Fiction     |    Langue : Français
  • Date de parution : 03/10     |     Nombre de pages : 730
Second tome après Vicious, j’avais hâte de retrouver Victor, Sydney et Mitch et savoir ce qui leur arrivait après les évènements du tome 1.
Cependant, je ressors assez… mitigée de ma lecture.

L’histoire se concentre cette fois sur les problèmes de « santé » de Victor, un problème assez grave qui l’oblige à rechercher des remèdes assez particuliers, voire même l’aide d’un autre EO si c’est possible.
On a également l’organisation nommée ONEO, qui vise à capturer et enfermer –ou détruire selon les cas- les EO, les considérants comme des monstres, des dangers pour l’humanité.
Et enfin, on a Marcella, une nouvelle EO morte brutalement qui décide de devenir la nouvelle reine de la pègre, et donc de la ville.

Si dans le tome 1 je comprenais le but des chapitres alternés entre passé et présent, là u n’y a, à mon sens, plus aucun intérêt et ça m’a complètement paumé dans le fil de l’histoire, si bien que j’ai eu du mal à lire ce tome.
Le fait que l’on suive les points de vue de plusieurs personnages (6 différents minimum, plus quelques autres) accentue ce sentiment d’égarement dans le fil narratif. En fait on ne comprend la chronologie complète qu’à la fin du roman, ce qui est plutôt dommage.

Si l’on excepte cette perdition narrative, c’est une histoire intéressante. On voit beaucoup plus d’EO aux pouvoirs variés et originaux pour certains, on a un semblant d’intrigue, entre Victor qui cherche son remède et l’ONEO qui veut arrêter Marcella ainsi que le mystérieux tueur d’EO.
Sincèrement, c’est un bon second tome, et ça m’ennuie vraiment d’avoir été si touchée par l’alternance des temporalités.

On retrouve les personnages que l’on a rencontrés dans le tome 1, mais on en rencontre aussi de nouveaux, en particuliers des EO.
Par contre, j’aurai aimé mieux connaître ces nouveaux personnages, en particulier June, la métamorphe très –trop- mystérieuse. Elle prend une place assez importante dans l’histoire, mais au final on connait presque rien d’elle, c’est dommage.

Concernant la fin, elle est très trouble et pourrait laisser penser qu’une suite est prévue. D’après ce que j’ai pu comprendre des informations anglaises présentes sur le net, l’auteure avait prévu une trilogie au départ, mais a décidé de tout faire en 2 finalement. Si c’est vraiment ça, alors cette fin me déçoit beaucoup, notamment parce qu’elle est beaucoup trop ouverte à mon goût. Rien n’est vraiment conclu (hormis la « rivalité » entre Eli et Victor), et du coup il reste plein de questions en suspens. Donc, personnellement, je ne dirais pas non à un dernier volume de conclusion.

Karine N.

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